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Halloween, pour tous les âges !

bannière médiagraphie Halloween 2022
Nous avons réalisé une petite sélection - pas du tout exhaustive - de films d'horreurs pour adultes, d'épisodes de séries cultes, de jeux vidéos, de chansons et d'histoires pour enfants autour de cette fête anglo-celte récemment revenue en force en Europe après un transit par le Nouveau Monde. Des coups de cœurs (et des coups de peurs) adaptés à tous les âges !

Sommaire

Médias pour adultes

John Carpenter : Halloween, la nuit des masques (1978)

Halloween 1963, à Haddonfield (Illinois) un gamin de 6 ans – Michael Myers poignarde sa sœur sans raison aucune. Une quinzaine d’années plus tard, dans les derniers jours d’octobre, le même, adulte masqué, s’évade de l’institution où il était incarcéré et se livre à un carnage sanglant autour et dans la maisonnée familiale. Mais il tombe sur une babysitteuse plutôt retorse, Laurie Strode (bien aidée par le thérapeute de Myers, Samuel Loomis). Ce premier volet toujours inégalé et signé John Carpenter d’une future franchise aux excroissances nébuleuses, demeure un pur chef d’œuvre horrifique au timing précis et à la mise en scène parfaite. Porté en sus par un thème musical synthétique assassin, composé par le réalisateur lui-même, qui évoque l’implacable détermination du boogeyman silencieux, que rien ni (presque) personne ne peut arrêter ! [YH]


Rob Zombie : Halloween (9) (2007)

Leader du groupe indus-metal White Zombie et cinéaste de genre assumé, Rob Zombie réalise en 2007 un remake osé du Halloween originel, mais au final bien plus réussi que la kyrielle de suites assez inégales qui l’avait suivi. Le seul aussi à s’être penché sur la psyché de Michael Myers et à s’aventurer dans la vie du tueur en amont du meurtre fratricide. Le jeune Michael nous est montré comme un enfant au visage d’ange, rejeté par son père et brutalisé par les gamins de son âge. En prison, le môme devenu un géant à la force monstrueuse subit l’ire des gardiens. Quand il s’évade à la fin octobre, le tueur masqué revient à Haddonfield pour se livrer à un massacre presque silencieux. Filmé dans des tons ocres, sombres et avec une image granuleuse, son Michael Myers est un freak qui se venge du système qui l’a engendré. Plus glaçant qu’effrayant ! [YH]


Richard Kelly : Donnie Darko (2001)

1988, en Iowa, Donnie Darko est un adolescent intelligent mais perturbé. Victime d’hallucinations, Donald parle avec Franck, un lapin géant imaginaire au faciès effrayant qui lui annonce la fin du monde dans les quatre semaines (d’octobre). Un compte à rebours entamé par la chute du réacteur d’un avion de ligne inconnu sur la maison familiale pour se conclure sur une boucle rétro-temporelle à finalité sacrificielle. Film somme et inclassable, Donnie Darko est autant un récit fantastique à la Philip K. Dick, la chronique étrange d’une petite ville américaine et de son école à la fin des années Reagan qu’une histoire d’amours adolescentes dramatiques, gratifiée d’une B.O. d’époque parfaite. Vingt ans plus, le regard halluciné de Jake Gyllenhaal à l’écran et le pouvoir de sidération de Donnie Darko demeurent intacts. [YH]


Disasterpeace : b.o. du film It Follows (2015)

La bande-son de ce film d’horreur teenage est composée et interprétée par Disasterpeace, alais Rich Vreeland, un artiste électronique surtout connu pour une série de bandes-son de jeux vidéo (Fez, Mini metro,…). Pour sa première incursion au cinéma, le musicien nous livre une partition inquiétante aux motifs récurrents faite essentiellement de nappe synthétique et percussions. La seconde plage, Title, est proche du thème d’Halloween de John Carpenter [cf. ci-dessus]. Une bande originale qui nous laisse sans cesse sur le qui-vive. [TM]


Joss Whedon / Bruce Seth Green : Buffy the Vampire Slayer: « Halloween » (saison 2, épisode 6 - 1997)

Dans la série américaine Buffy contre les vampires (1997-2001), c’est presque tous les jours Halloween, l’héroïne combattant des monstres divers au quotidien, avec l’aide de son fidèle « Scooby Gang ». Le soir d’Halloween est réputé comme étant très calme, les créatures de la nuit restant chez elles. Sauf en cette soirée très précise, mais le danger vient d’un homme mystérieux, Ethan Rayne. Celui-ci a ouvert pour l’occasion un magasin de déguisements mais lance un sort sur ceux-ci, avec l’aide du dieu romain Janus : les personnes qui portent un de ces costumes deviendront le personnage qu’ils représentent. Et donc Buffy, engoncée dans sa robe à paniers du 18e siècle, se transforme en une jeune fille effrayée et sans pouvoirs, Willow devient un fantôme et Xander un militaire armé d’une mitraillette qui tente de prendre la situation en main. La soirée d’Halloween dégénère dans le chaos total… [ASDS]


Deux ‘mocumentaires’ sur les vampires signés Taika Waititi (2014) et Vincent Lannoo (2009)

What We Do in the Shadows (ou Vampires en toute intimité pour la version francophone) est un faux-documentaire dans lequel des documentaristes filment le quotidien de quatre vampires (Vladislav, Deacon et Petyr et enfin Viago, joué par le cinéaste Taika Waititi lui-même) vivant en colocation dans un appartement à Wellington. Les colocataires se chamaillent pour des soucis du quotidiens (qui doit faire la vaisselle par exemple) et cumulent crises d’ego et soirées hasardeuses. Ce film trop méconnu est vraiment très très drôle – même si l’humour peut s’avérer une notion très subjective.

Cette comédie horrifique néo-zélandaise est réalisée (et interprétée) par l’auteur du très réussi Jojo Rabbit et Jemaine Clement qui fait partie du duo comique et musical Flight of the Conchords. Le projet, né d’un court métrage réalisé par les deux acolytes en 2005, est ensuite devenue une série TV constituée de deux saisons. [IK]

Le synopsis de What We Do in the Shadows est très proche du mockumentary belge Vampires réalisé en 2009 par Vincent Lannoo (futur réalisateur du film Strass en 2012) dans lequel une chaîne de télévision suit le quotidien de la famille Saint-Germain. Tellement proche qu’on se demande si le film belge n’aurait quelque peu inspiré les Néo-Zélandais ? [IK]


Jacques Higelin : « Halloween » (2006)

Les origines anglo-saxonnes de la fête d’Halloween expliquent sans doute que le thème soit assez peu abordé dans le répertoire de la chanson francophone. S’il nous arrive de croiser un vampire, une sorcière ou autre gargouille au détour d’un couplet les références, explicites en tout cas, se font rare hormis peut-être dans les chansons pour enfants.

Rare ne veut pas dire inexistant, la preuve avec la chanson « Halloween », parue en 2006 sur l’album Amor Doloroso de Jacques Higelin. Il se glisse pour l’occasion dans le costume d’un personnage emblématique : Jack à la lanterne. L’album est presque entièrement dédié à l’amour et « Halloween » ne fait pas exception. Mais si l’amour est immortel, la mélancolie l’est tout autant et Jack, âme en peine, monologue tristement sous la lune. La chanson s’ouvre sur un souffle et quelques notes de piano et la voix grave et posée d’Higelin qui nous emmène dans la sombre forêt de Brocéliande. Il rejoint ainsi d’autres revenants romantiques tels que Mister Jack de L’Étrange Noël de Tim Burton ou Grand Vampire de Joann Sfar.

Higelin : "Halloween"

L'aube est cruelle
Qui nous éloigne de l'amour
Dana ! la nuit est trop brève
Qui n'était sans doute qu'un rêve
Venu de l'au-delà
D'Halloween
D'Halloween

Notons qu’en 1979, en ouverture de l’album Champagne pour tout le monde Higelin convoquait déjà l’esprit d’Halloween dans « Champagne » ou la folle nuit d’un vampire. Faisant rimer lune rousse avec sainte frousse et sarcophage avec nécrophage ou marécage la chanson est peuplée d’une foule de personnages monstrueux à l’opposé du minimalisme du titre « Halloween ». [GB]


Stella : « Si vous connaissez quelque chose de pire qu'un vampire, parlez m'en toujours, ça pourra peut-être me faire sourire » (1966)

Stella : "Si vous connaissez quelque chose de pire qu'un vampire..."

Si vous voulez faire mon bonheur,
Emmenez-moi voir un film d'horreur
Pas besoin de salle climatisée,
Pour frissonner même en été

À ne pas confondre avec le duo bruxellois de jeux de mots mis en musique Sttellla et leur chanson « Dracula », Stella Zelcer a connu deux vies musicales : du début des années 1970 à aujourd’hui, après son mariage avec Christian Vander, sous le nom de son mari, comme chanteuse du singulier et inventif groupe progressif Magma et avant cela, sous son simple prénom, comme chanteuse yéyé-pas-tout-à-fait-yéyé. Adolescente (elle a treize ans lorsqu’elle sort son premier disque), accompagnée de son oncle Maurice Chorenslup, elle sort de 1963 à 1968 une vingtaine de 45 tours où les deux complices se moquent « de l’intérieur » du mouvement yéyé, en en phagocytant l’efficacité mélodique mais en truffant ses textes de piques, de clins d’œil et de parodies à la scène pop française de l’époque (comme en témoignent des titres comme « Douée pour la récré », « J’achète des disques américains », « Pas de chanson sur les vacances », « Beatnicks d’occasion », « L’Idole des jaunes »… ou le titre à rallonge du présent morceau !). [PD]

Jeunes publics

Jad Fair & David Fair : Sing Your Little Babies to Sleep – 26 Monster Songs for Children (1998)

Pour adultes et enfants (anglophones)

Vers 1974, sous influence de gloires locales protopunk telles que le MC5 ou les Stooges, les frères Jad et David Fair fondent dans une chambre de la maison parentale à Uniontown dans le Michigan leur groupe ½ Japanese. Au début des années 1990, interrogés par le cinéaste Jeff Feuerzeig pour le documentaire Half Japanese : The Band That Would Be King (1993), ils déclarent qu’à leurs yeux, il existe deux sujets de chansons : « love songs and monster songs ». Dans l’intervalle, David Fair avait exprimé le souhait de quitter le groupe à l’âge de trente ans, ce qu’il fait – à l’exception de quelques réapparitions très ponctuelles – au premier tiers des années 1980. Au milieu des années 1990, c’est dans un registre beaucoup plus calme et acoustique, dans une sorte de registre de « blues pour enfants » qu’ils consacrent un album entier aux monstres sous forme d’un abécédaire de 26 chansons-miniatures (de A comme Abominable Snowman à Z comme Zombie), en passant par Dracula, (la créature de) Frankenstein, Nosferatu et autres vampire et loup-garou. Chaque morceau chanté est mis sur orbite en une introduction parlée d’une phrase ou deux par Robinson Fair, jeune fils de David (et donc neveu de Jad).

En 2016, les deux frères enregistreront l’album-concept Halloween Songs avec des titres comme « Put the Pumpkin on the Table » ou « Don’t Answer the Door » mais sans le côté ludique et la cohérence musicale minimaliste de l’album de monstres de 1998. [PD]


Next Level Games / Nintendo : Luigi’s Mansion 3 (2019)

Adultes et enfants à partir de 7 ans

Le célèbre plombier peureux à la salopette verte nous revient en tant que protagoniste d’un jeu et pas juste un faire-valoir. Le scénario est assez simple, Mario et ses amis sont invités à séjourner dans un hôtel luxueux qui s’avère hanté, Luigi le seul rescapé d’une nuit fatidique, doit retrouver ses comparses avec comme seule arme un aspirateur. Luigi’s Mansion 3 est un véritable jeu d’exploration et d’investigation. Chaque étage de l’hôtel nous propose un univers différent, truffé de références visuelles aux plus célèbres films d’horreur et d’épouvante, (le tapis de Shining, les plantes carnivores de La petite boutique des horreurs, les revenenants de Ring, etc. ). Avec ces différents degrés de lecture et sa grande jouabilité, le jeu s’adresse aussi bien aux enfants (à partir de 7 ans) qu’aux adultes. [TM]


Olivier Cohen : Baba Yaga (2006)

Histoire – Dès 6 ans

La Baba Yaga est une figure de la mythologie slave apparaissant dans de nombreux contes russes. Thierry Magnier réédite ce conte sous forme de livre-CD, très joliment raconté par Emmanuelle Devos. À ceci s'accompagnent les illustrations à la carte à gratter d'Emre Orhun qui ajoutent une atmosphère inquiétante et sombre à l'horrible sorcière. Un beau travail à écouter et à lire avec frisson garanti. [ND]


Édouard Manceau & Alexis HK : La petite trouille (2016)

Histoire et chanson – Dès 4 ans

Le résultat d'une collaboration entre l’auteur-illustrateur Édouard Manceau et l’auteur-compositeur-interprète Alexis HK : Un petit garçon réclame à son papa une chanson qui fait un peu peur... mais pas trop ! Même si ce n'est pas le moment (c'est l'heure d'aller au lit), l'idée est amusante ! De concert, ils explorent toutes sortes d'instruments de musique pour choisir ceux qui pourraient s'accorder avec la chanson : une guitare, une petite flûte et des maillets chinois feront l'affaire. Mais ce n'est pas tout ! Il faut aussi des sons qui donnent la frousse ! Des voix de fantômes et des dents qui claquent. Progressivement, la peur s'installe. Un bruit résonne dans la pièce. Est-ce une sorcière ?... Ouf, la sorcière finit par disparaître dans la chanson qui vient clore l'histoire sur le même thème. En plus d'éveiller nos sens aux sons et à la musique, cet album valorise ces petits instants privilégiés et partagés entre un parent et son enfant, et l'imagination qui en découle ! Un petit album-CD illustré destiné aux enfants dès 4 ans. [ND]

Alain Raemackers : Halloween la sorcière (2001)

Histoire – Dès 5 ans

Enfin une réponse à la question : « Qui est vraiment la sorcière Halloween ? ». Le comédien-chanteur Fabien Robert retrace pour les enfants dès 5 ans la fameuse destinée de cette maudite femme. Le texte narré (imprimé sur la pochette) révèle, avec force de frappe, la situation de la fée ensorcelée et le narrateur décrit avec verve la piteuse condition de cette ancienne princesse. Qu'a-t-elle donc fait pour finir ainsi au ban de l'humanité ? C'est ce que nous dévoile ce conte en histoire et en chansons. Soulignons au passage la qualité de la présentation graphique des illustrations de Léa Weber. [ND]


Divers artistes : compilation Fantômes, monstres et sorcières (2001)

Chansons – Dès 4 ans

Recueil de 14 chansons qui concerne spécialement la fête d'Halloween avec ses personnages étranges et qui font peur. Huit interprètes se partagent le CD : Henri Dès, Pakita, Amulette, Bruno Coupé, Carmen Campagne, Diane Meunier, Jean-Claude Rocle et Axelle Red. Sauf trois titres (plages 2, 3 et 13), toutes les chansons sont présentes dans la collection « jeune public », dispersées sur un album de chacun des interprètes répertoriés. Il y en a pour tous les âges à partir de 4 ans. Joyeuse peur ! [ND]


Henri Dès : Le Train fantôme (2016)

Chansons – Dès 4 ans

Henri Dès s'associe au célèbre illustrateur et créateur de livres pop-up Gérard Lo Monaco, pour nous embarquer à bord du mythique train fantôme, attraction incontournable des parcs à thèmes qui font le bonheur des enfants. Les chansons nous parlent de sorcières, diablotins, squelettes, château hanté… et sont illustrées dans un style rétro inspiré de l'Europe de l'Est des années 1950. Le livre en relief met aussi en scène deux petits personnages aussi froussards qu'attachants ! Sur le CD, les 11 chansons de cette aventure ensorcelée sont suivies de leurs versions instrumentales. Ouvrage destiné à faire frissonner les enfants dès 4 ans. [ND]


Boufadou : Halloween : la balade de Jack O’ Lantern (1998)

Chansons – Dès 4 ans

Né dans la tradition celtique, Halloween gagne petit à petit la faveur des francophones. La balade de Jack O' Lantern part de Bretagne, voyage, par la mer, jusqu'en Amérique et revient allègrement sur les côtes bretonnes. Nous sommes en pays de marins et les personnages habitent le long des falaises ou dans le grand bois tout proche. L'histoire est bien documentée et les paroles des chansons évoquent la cérémonie des sorcières, la danse des korrigans, le rituel des potirons allumés. Un petit texte introductif précède chaque chanson mais l'essentiel est dans la musique et le chant. Les instruments acoustiques choisis sont traditionnels : accordéon, harpe celtique... De petites illustrations de Cécile Dalnoky viennent agrémenter le récit. [ND]


Per Ahlin, Alicja Jaworski, Karin Nilsson, Lasse Persson : Laban le petit fantôme - 1 (2007)

Six courts films d’animation – Dès 3 ans

Laban vit au château Froussard avec Papa fantôme, Maman fantôme et sa petite sœur Labolina. Bien sûr, comme dans tous les châteaux habite aussi une famille royale et surtout le petit Prince Sottise, son meilleur ami. Bref, tout ce qu'il y a de plus normal pour un château hanté sauf que Laban, le petit fantôme, a peur du noir !

Six dessins animés inspirés des livres de Inger et Lasse Sandberg. Six histoires courtes, toutes simples, aux couleurs vives, idéales pour les petits dès 3 ans. [ND]


École communale Fernand Meukens & Caméra-etc : Le Château maléfique (2021)

Film – Dès 4 ans

Un groupe d’enfants accompagnés de leur maîtresse fait une escale dans un château pour la nuit. Sur place, la maîtresse disparaît. Alors que les enfants partent à sa recherche, des événements étranges les font disparaître un à un, eux aussi. Heureusement que l’un d’entre eux est resté endormi dans le car…

« Le château maléfique » est un projet collectif de court métrage d’animation réalisé par un groupe d’enfants de 3ème primaire et leur institutrice, avec l’aide d’animateurs professionnels issus de l’atelier de production ‘Camera-etc’ de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’objectif du studio est de faire découvrir aux enfants les pratiques artistiques liées au cinéma d’animation et de développer leur créativité individuelle et collective. La technique utilisée est celle du papier découpé et le résultat est remarquable ! [ND]

https://camera-etc.be/fr/portfolio/le-chateau-malefique-2021/


Une médiagraphie de Nathalie Droeshaut, Anne-Sophie De Sutter, Geoffrey Briquet, Philippe Delvosalle, Yannick Hustache, Igor Karagozian et Thierry Moutoy (cellule contenu de PointCulture)