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Le road movie américain

le road movie américain

road movie

publié le par Christophe Duchesne

Genre à part entière, le Road Movie naît véritablement vers la fin des années 60 aux Etats-Unis. Durant cette période de contestation sociale, la jeunesse américaine a soif de changement, d’aventure et de remise en question des principes de leurs parents.

Sommaire

Un film va à lui seul être emblématique de ce genre singulier : Easy Rider (Dennis Hopper, 1969). Il possède déjà toute les caractéristiques qui se retrouveront ci et là dans les films suivants.

Le Road Movie n’est pas qu’un film de routes ni qu’un film de voyage. Il possède quelques caractéristiques géographiques, temporelles, psychologiques et événementielles qui lui sont propres.

D’abord, les grands espaces. À travers les voies et chemins empruntés, le Road Movie utilise abondamment les vastes plaines, les routes au milieu de nulle part, les régions semi-désertiques, les paysages magnifiques ou les coins poussiéreux,… La ville est loin et, quand on y passe, ce n’est souvent qu’une étape.

C’est aussi la durée du voyage qui permet une évolution des personnages. À force de se côtoyer, les protagonistes tissent des liens d’amitié, d’estime, de haine ou d’amour. La relation n’est autorisée que grâce au temps qu’il faut pour voyager ensemble.

L’errance est certainement la caractéristique majeure du Road Movie. Il y a bien un point de départ et quelquefois un point d’arrivée, qui ne sont pas toujours définis clairement. Le personnage n’a pas particulièrement de but. Il part, il ne sait pas où ça va le mener.

L’idée de fuite apparait dans beaucoup de films du genre : le monde ne me plait plus, je m’en vais, je ne sais pas où, ni quand je reviendrai…

Il devient quête parfois : « Partir où personne ne part … pour atteindre un impossible rêve ». Ou, en tout cas, partir pour pouvoir se retrouver face à soi-même, pour mieux se connaître et s’accepter.

Les rencontres qu’établissent les personnages principaux leur permettent d’évoluer et sont l’occasion de rebondissements dans le fil de l’histoire, voire de lui faire prendre une tout autre direction.

Le moyen de locomotion est prépondérant car le Road Movie est basé sur le mouvement : une histoire où les personnages voyagent à pied sera forcément différente d’un film où ce sont des motards qui prennent la route. Le moyen de transport est contradictoire à l’idée du film car il vient ajouter un élément moderne et polluant, amené par des personnages qui tentent d’échapper au monde de la ville pour être plus proches de la nature…

Enfin, l’évasion évoquée par le Road Movie prend fin le plus fréquemment de façon tragique. Mais heureusement, s’il y a des caractéristiques communes, il y a aussi des différences. On peut ainsi voir des Road Movies plus proches des comédies, des thrillers, de la science-fiction, …

Un genre bien à part donc. Supporté par une musique qui comble les moments de solitude, qui s’engouffre dans les paysages mythiques américains, qui rythme les étapes ou ajoute un élément de narration par lequel on accède à un autre angle de vue. DM

New-York-Miami

Une jeune et riche héritière s'enfuit de chez elle et rencontre un séduisant journaliste sans emploi. Quand leur autocar tombe en panne, ils partent pour une folle escapade en auto-stop... Le premier film a avoir reçu les cinq principaux Oscars en 1934.

Easy rider

Deux motocyclistes partent pour une randonnée d'océan à océan à la recherche de la véritable Amérique. Ils vont découvrir ses nombreux visages. Grandes villes, petites localités, communauté hippie, drogue et prostitution. C'est le film classique de la jeunesse des années 60. L'interprétation de Jack Nicholson lui assura la notoriété. "Easy Rider" représenta les Etats-Unis au Festival de Cannes 1969 où il remporta le Prix de la meilleure première œuvre.

Cinq pièces faciles

Un pianiste abandonne la musique pour travailler comme ouvrier dans un puits de pétrole. Il se rapproche brièvement de sa famille et de son milieu mais choisit finalement de vivre en marginal. Un exemple type du "film de routard" avec un héros porte-parole du malaise existentiel de la jeunesse de l'époque. Grand prix de la critique, New York 1970.

Point limite zéro

Kowalski conduit comme en fou. À travers l'Amérique et aidé d'un radio reporter noir et d'un vieux prospecteur chasseur de serpents, il déjoue les ruses des forces de l'ordre qui veulent l'arrêter. La plus sauvage poursuite de voitures qu'on ait jamais vue au cinéma.

Macadam à deux voies

Deux garçons traversent le sud-ouest américain à bord de leur Chevy 55 grise. Une jeune fille un peu perdue les rejoint dans leur périple, jusqu'à ce que leur chemin croise une rugissante GTO 70 jaune, conduite par un fringuant quadragénaire. Celui-ci leur propose un marché: le premier d'entre eux qui atteint Washington gagne le véhicule de l'autre... Film indépendant, ultra-réaliste et engagé, "Macadam à deux voies" fait partie des grands road-movies américains. Monte Hellman s'affiche ici clairement en porte parole de la contre-culture américaine.

L'épouvantail

Max et Lion font connaissance sur le bord d'une route. Max vient de purger une peine de prison et rêve de monter une station-service. Lion a passé cinq ans dans la marine et veut revoir son enfant. Ils cheminent ensemble... Palme d'Or en 1973, l'histoire d'une solitude, ou plutôt de deux solitudes que l'amitié réunit, un road movie/itinéraire moral.

Electra glide in blue

1973. John Wintergreen, membre d'une patrouille de police de l'Arizona, arpente les routes du désert sur sa moto rutilante. Mais son rêve est ailleurs: devenir détective, tomber l'uniforme du motard pour les Stetson et le casque blanc pour le cigare. Le meurtre d'un vieillard va lui offrir cette chance... Le seul film réalisé par un imprésario-compositeur, une œuvre caractéristique de la production américaine du début des années '70 qui traite de la mort des valeurs traditionnelles.

La balade sauvage

Ils n'ont pas vingt ans, ils s'aiment et, pour pouvoir vivre leur amour, ils tuent. Cachés dans des régions sauvages, robinsons modernes, ils chassent, pêchent, dansent au son d'un vieil électrophone et écoutent Nat King Cole. Mais le garçon a la gâchette facile et le goût du sang. L'odyssée se terminera en cauchemar. Un rôle superbe pour Sissy Spacek dans un film qui a reçu le Grand Prix du Festival de San Sebastián (Espagne).

Sugarland express

Lou découvre que son enfant va être adopté. Elle va aider son mari à s'évader de prison. Le couple traverse le Texas dans une voiture de police volée et prend un policier en otage pour atteindre Sugarland et récupérer l'enfant. Basé sur un fait réel de 1965, "Sugarland Express" est aussi un film désopilant qui a remporté le Prix du meilleur scénario au Festival de Cannes en 1974.

Le convoi

Basé sur le succès éphémère d'un disque, "Le convoi" glorifie les routiers. Lors d'une poursuite impitoyable avec le shérif Wallace, le camionneur Penwald réunit une masse impressionante de routiers par l'intermédiaire de la fameuse "Citizen Band", créant ainsi un gigantesque convoi qui roule irrésistiblement vers la frontière mexicaine et la liberté. Une tête de pont fortifiée tenue par le shérif Wallace barre la route du convoi. Penwald fonce tête baissée sur l'ennemi et son chargement de dynamite explose. Au ralenti, si cher à Sam Peckinpah, il vole par-dessus le pont et sombre dans la rivière. Le conducteur de poids lourds est devenu le nouveau héros américain. Il incarne les vertus propres aux pionniers de l'ouest: honnêteté, courage, confiance en soi, loyauté.

A bout de souffle - Made in USA

Jesse est beau garçon, insouciant et inconscient, voleur de voitures et amoureux fou de Monica, jeune étudiante en architecture. Poursuivi par un policier au volant d'une voiture volée, il le tue sans vraiment le vouloir. Recherché pour meurtre et obsédé par Monica, il veut partir avec elle au Mexique. Quant à elle, elle a un peu peur de Jesse tout en étant très attirée par lui. Remake du film homonyme de Jean-Luc Godard.

Paris, Texas

Wenders retourne aux USA et filme le paysage américain comme peu d'Américains ont su le faire. Accompagné de son fils, un homme recherche sa femme qui l'a quitté. Il la retrouve dans un peep-show où, derrière une vitre sans tain, elle répond aux fantasmes des clients. Ils y rejouent le scénario de leur vie. C'est un film retenu mais déchirant dont le potentiel émotionnel est accentué par ce théâtre de faux-semblants. Il obtiendra la Palme d'Or à Cannes en 1984, avec une unanimité du jury, de la presse et du public rarement atteinte.

Starman

La sonde Voyager II a été propulsée dans l'espace en 1977 pour diffuser en 54 langues un message de bienvenue à tout extra-terrestre désireux de nous rendre visite. Une nuit de 1984, les radars américains détectent dans le ciel un objet volant. Deux chasseurs lance-missiles détruisent l'objet. Dans sa chute, l'engin incendie une forêt entière mais son pilote en sort indemne. Drôle de pilote que cette puissance énergétique bleue qui s'introduit dans la maison d'une jeune veuve. Pendant qu'elle dort, le visiteur lumineux se réincarne et prend l'apparence du mari grâce à une mèche de cheveux de celui-ci...

Thelma & Louise

L'une est une femme au foyer frustrée, l'autre une serveuse de bar délaissée. Elles décident de s'offrir ensemble un week-end d'évasion, mais lors d'un arrêt dans un bar en bord de route, l'une tire sur un homme qui s'apprêtait à violer l'autre. C'est le début de la fuite, d'une course folle et perdue d'avance qui leur ouvrira les yeux sur une autre vie, pleine de liberté et de rêves. Elles vont goûter entièrement chaque moment de cette cavale involontaire, quel qu'en soit le dénouement. L'aventure humaine, chaleureuse, tonique, désespérée et optimiste à la fois. Deux grandes actrices, de superbes paysages, un souffle.

Un monde parfait

Texas, 1963. Voleur, récidiviste, considéré comme un criminel incurable, Haynes s'évade de prison et prend un petit garçon de 7 ans en otage. Le policier Garnett, accompagné bien malgré lui par une jeune criminologue, se lance à sa poursuite... Continuité dans le récit, étude psychologique fouillée des personnages, force et sensibilité à la fois, et surtout la rencontre entre ce héros apparemment immoral qui trimbale un passé douloureux et ce petit garçon en manque de père. C'est beau, c'est triste, c'est surtout humain.

Even cowgirls get the blues

Sissy est parfaite. Silhouette de mannequin, maintien idéal... Sauf que la nature l'a affublée de pouces de 25cm!!! Qu'à cela ne tienne, elle deviendra la meilleure auto-stoppeuse des USA! Elle se retrouve dans un coin perdu de l'Amérique profonde des années 50, où les hommes sont plus doués pour les carburateurs que pour l'amour. Elle devient mannequin à Manhattan puis va tourner une pub dans un ranch de l'Oregon transformé en centre de remise en forme... Basé sur un livre qui a "libéré une génération"!

Dead man

Jeune orphelin, William Blake part pour l'Ouest américain. Un travail lui a été promis par le propriétaire d'une aciérie , mais celui-ci l'a octroyé à quelqu'un d'autre. Pour se défendre, William abat le fils de la maison et se retrouve poursuivi par une bande de tueurs à gage. Blessé, seul et démuni, il rencontre un Indien bizarre qui le confond avec le célèbre poète anglais homonyme... Un western anti-western aux références littéraires et cinématographiques multiples, un noir et blanc intemporel, des personnages complexes, cette "touche d'étranger" que Jarmush affectionne car c'est "son" Amérique, et enfin la traditionnelle participation de musiciens, dont Neil Young et Iggy Pop. Un étrange poème sur la mort, une trajectoire qui s'apparente à une initiation à la mort.

Une nuit en enfer

À la suite d'un hold-up sanglant et lucratif, deux frères pourchassés par la police fuient vers le Mexique, laissant dans leur sillage de nouvelles victimes. Le but de leur voyage est un bar en plein désert, où ils ont rendez-vous avec celui qui leur offrira une nouvelle identité. Cet endroit étrange n'est en rien un havre ni le terme de leurs aventures... Un road-movie qui vire au fantastique, scénarisé par Tarantino himself.

Road to Graceland

Un jeune veuf prend un quinquagénaire en auto-stop. Celui-ci prétend être Elvis Presley et avoir rencard à Memphis...

Une histoire vraie

Bourgade de Laurens, Iowa. Alvin a 73 ans et une santé plus que médiocre. Il apprend que son frère Lyle vient d'avoir une attaque et n'en a plus pour longtemps. Malgré leur brouille, il décide de parcourir les centaines de kilomètres jusqu'au Wisconsin pour un voyage de réconciliation. Moyen de locomotion: une tondeuse à gazon!!! Un road movie peu ordinaire, à du 5 à l'heure à travers les grands espaces américains, un papy irrésistible et une face cachée de Lynch. Tiré d'une histoire vraie. Cannes 1999. Screen international award 1999.

Dream catcher

Freddy, la trentaine, part de chez lui sans même prévenir son amie enceinte, pour rejoindre un père qu'il ne connaît pas. Sur sa route, il rencontre Albert, un jeune garçon turbulent à la recherche de sa mère qui l'a abandonné. Après quelques accrochages, Freddy et Albert entament leur long vagabondage à travers les États-Unis, ponctué de rencontres et de découvertes.

Une blonde en cavale

Une mère de famille paumée, poursuivie par des tueurs en raison d'une dette de jeu, s'enfuit avec ses enfants et un Irlandais atteint d'une tumeur au cerveau. À défaut d'être réussi, ce film qui mêle les genres possède une belle vitalité.

O brother

La Grande Dépression aux États-Unis. Trois prisonniers s'évadent d'un bagne du Mississippi. Ulysse est raffiné, beau-parleur et instigateur de l'évasion. Pete est teigneux, agressif, et conteste le leadership d'Ulysse. Le troisième reste prudemment à l'écart de ces luttes de petits chefs. Enchaînés les uns aux autres, ils vont devoir, au fil des rencontres, unir leurs forces pour échapper au shérif lancé à leurs trousses et rejoindre le trésor qu'a enterré Ulysse dans une vallée prochainement inondée en raison de la construction d'un barrage. Ou quand les frères Coen revisitent le mythe d'Ulysse...

Monsieur Schmidt

Warren Schmidt a soixante-six ans et vient de prendre sa retraite. Il se demande comment il va remplir sa vie auprès d'une femme qu'il ne supporte plus guère. Mais celle-ci décède brusquement, et Warren qui a perdu tous ses repères décide de prendre la route au volant de son mobilhome afin d'aller dissuader sa fille unique d'épouser un futur gendre qu'il n'apprécie pas. En cours de route, il va faire des rencontres étonnantes et remettre pour la première fois en cause la vie qu'il a vécue... Un rôle magnifique pour un Nicholson aux antipodes des personnages surexcités qu'on lui connaît, celui d'un homme désabusé qui arrive à l'heure des bilans.

Gerry

Gerry et Gerry, deux amis d'enfance, parcourent le désert du Sud-Ouest des États-Unis en voiture. Ils s'arrêtent et décident de quitter la route. Ils partent à pied dans les paysages rocheux et se perdent rapidement dans l'immensité désertique. Leur amitié s'effrite peu à peu, les difficultés s'amoncellent et ils en viennent à ne plus distinguer la réalité de l'hallucination, l'amitié de la haine, ... Le cinéaste d'"Elephant" et de "Good Will Hunting" réalise ici une oeuvre brillante de simplicité, un dialogue fulgurant entre l'homme, sa nature et la nature.

The brown bunny

Bud Clay passe son temps dans des courses de motos. Il essaie en vain d'oublier Daisy, l'amour de sa vie. Après sa dernière course dans le New Hampshire, il se rend en Californie où se déroule la prochaine course. C'est le début d'un voyage à travers l'Amérique durant lequel il va tenter chaque jour de trouver un nouvel amour. Mais il ne peut se résoudre à remplacer la seule et unique fille qu'il ait jamais aimée et qu'il aimera à tout jamais... Road movie minimaliste dans la droite ligne de Monte Hellman et Jerry Schatzberg, The Brown Bunny c'est du cinéma, un documentaire sur le chaos des comportements, la fatigue, l'obsession, l'impudeur, la misère sexuelle... Un poème sur un homme inconsolable qui a le regard touchant d'un écorché vif sur l'amour, la vie et la mort.

Don't come knocking

Howard Spence a été le héros de nombreux westerns. Aujourd'hui, on ne lui propose plus que des rôles secondaires, et il noie sa solitude et son dégoût de lui-même dans l'alcool, la drogue et les femmes. Un jour, sa mère lui apprend qu'il a peut-être un enfant quelque part, et cette révélation fait naître une lueur d'espoir dans sa vie: son existence n'est peut-être pas aussi vide qu'il ne le pense. Il part à la recherche de cet enfant et renoue ainsi avec son passé... Un road movie à la recherche d'un fils tombé du ciel, une longue étape rédemptrice, une image superbe et une ambiance envoûtante.

Bonneville

Alors qu'elle voit son existence soudainement bouleversée, Arvilla Holden entame un périple à travers les États-Unis au volant d'une vieille Bonneville décapotable, accompagnée de ses deux meilleures amies. Sur leur route, au fil de magnifiques paysages et de rencontres insolites, ces trois femmes vont vivre une aventure qui les marquera à jamais leurs vies. Porté par un trio d'actrices exceptionnelles, ce road movie à la fois généreux, drôle et émouvant, subjugue par la beauté des paysages du grand Ouest américain.

Bande de sauvages, vieux motards que jamais

Quatre amis dans la force de l'âge décident de se lancer dans un périple à moto pour oublier leur train-train quotidien et le stress du travail. Évidemment, délaisser le confort de son canapé pour un voyage tout terrain peut réserver quelques surprises, surtout lorsque l'on croise la route des redoutables Del Fuegos, un vrai gang de motards. Ils voulaient de l'aventure et du dépaysement; ils seront comblés, au-delà de toute espérance ! Chevauchée délirante pour des acteurs cinquantenaires à bord de leurs grosses cylindrées, "Wild Hogs" est émaillé de gags potaches et a le mérite de divertir son public. Walt Becker présente ici une ode à l'amitié et au goût du voyage, drôlement et savoureusement interprétée.

Into the wild

Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui. Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres. Si le film pèche un peu par son ton trop didactique, il n'en reste pas moins une œuvre d'une grande beauté et techniquement maîtrisée. Sean Penn nous livre une aventure forte et émouvante et démontre, si besoin en est, qu'il est aussi un excellent réalisateur.

The lucky ones

Après avoir été blessés en Irak, trois soldats américains sont de retour dans leur pays. Leur traversée des Etats-Unis en voiture se transforme en voyage aussi inattendu que surprenant: Collee doit ramener la guitare de son petit ami à la famille de celui-ci car il lui a sauvé la vie; T.K. va devoir trouver le courage d'affronter sa fiancée malgré ses blessures; et Cheever prévoit de gagner au casino pour payer les études de son fils...

Away we go

Lorsque Burt et Verona apprennent qu'ils vont devenir parents, c'est la panique. Ils détestent la ville de province où ils habitent, et maintenant que les parents de Burt déménagent, plus rien ne les y retient. Ils décident alors de partir à la recherche de l'endroit parfait où fonder leur famille. Sur leur chemin, ils rendent visite à leur famille et à de vieux amis. Certains leur paraissent fous à lier, d'autres leur donnent envie de suivre leur modèle... Mais finalement, tous vont aider à leur manière Burt et Verona à réaliser qu'ils n'ont peut être besoin que l'un de l'autre pour fonder leur foyer.

La route

Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.

The color wheel

JR, une fille qui rêve de travailler à la télévision, entreprend avec son jeune frère, le déplorable Colin, un voyage en voiture pour récupérer les affaires qu'elle a laissées chez son prof et ex-amant. Le problème est que ces grands enfants ne s'entendent guère et sont bien trop odieux pour essayer de mieux se connaître. Le chaos et toutes sortes de catastrophes collent aux basques de leur Honda déglinguée. Il faudra du temps et des résolutions des plus curieuses pour que JR et Colin mettent enfin de côté leur immature rivalité de frère et sœur Filmé en noir et blanc, "Color wheel" rappelle un certain cinéma indépendant américain des années 60 auquel il emprunte également le côté artisanal voire initiatique. Parfois bancal, souvent pertinent, ce road movie romantico-cynique fait montre d'un réel talent dans l'écriture de ses dialogues qui ne sont pas sans rappeler la verve d'un Woody Allen.

Date limite

Cinq jours séparent Peter Highman du jour où il sera père pour la première fois, au terme de la grossesse de sa femme. Tandis qu'il se dépêche de prendre un vol d'Atlanta pour être à ses côtés pour la naissance, ses meilleures intentions s'en vont à vau-l'eau. Une rencontre fortuite avec Ethan Tremblay, un acteur en quête de reconnaissance, force Peter à faire de l'autostop dans une virée qui va le mener à travers le pays, détruisant au passage plusieurs voitures, de nombreuses amitiés et sa dernière résistance. Une histoire d'amitié virile, d'accès à la maturité et de tôle froissée parcourue par des moments de pur chaos. La comédie de Todd Philips n'évite pas les gags éculés mais le tandem formé par Robert Downey Jr. et Zach Galifianakis sauve la mise.

Paul

Depuis 60 ans, Paul, un extraterrestre, vit sur terre et collabore avec le gouvernement américain. Il se cache à l'abri des regards dans une base militaire ultra secrète... Paul est à l'origine de tout ce qu'on a pu imaginer sur les extraterrestres, du merchandising aux scénarios de "Rencontres du troisième type", "E.T." ou encore "X Files". Hélas pour lui, maintenant que le gouvernement américain lui a soutiré toutes les informations intéressantes sur la vie extraterrestre, il décide de se débarrasser de lui. Paul réussit alors à s'échapper et tombe nez à nez avec deux adolescents attardés, fans de science-fiction, qui sillonnent les États-Unis en camping car. Paul les convainc de l'emmener avec eux et de l'aider à quitter la terre. La tâche s'avère d'autant plus difficile pour nos deux "héros du dimanche" qu'ils sont poursuivis par un flic implacable assisté de deux pieds nickelés du FBI...

This must be the place

Cheyenne est une ancienne star du rock. A 50 ans, il a conservé un look gothique et vit de ses rentes à Dublin. La mort de son père, avec lequel il avait coupé les ponts, le ramène à New York. Il découvre que son père avait une obsession: venger une humiliation dont il avait été victime. Cheyenne décide de poursuivre cette quête et entame, à son rythme, un voyage à travers l'Amérique... Road movie étonnant mis en scène de bien belle manière (si l'on excepte quelques traits trop prononcés) où Sean Penn est une fois de plus fascinant.

Sur la route

Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l'entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d'eux-mêmes.

Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare

Que feriez-vous si la fin du monde arrivait dans 3 semaines? C'est la question que toute l'humanité doit se poser après la découverte d'un astéroïde se dirigeant tout droit vers notre planète. Certains continuent leur routine quotidienne, d'autres s'autorisent tous les excès, toutes les folies. Dodge est quant à lui nouvellement célibataire, sa femme ayant décidé que finalement, elle préférait encore affronter la fin du monde sans son mari. Il décide alors de partir à la recherche de son amour de jeunesse, qu'il n'a pas vu depuis 25 ans. Mais sa rencontre avec Penny risque de dérégler tous ses plans...

Nebraska

Un vieil homme, persuadé qu'il a gagné le gros lot à un improbable tirage au sort par correspondance, cherche à rejoindre le Nebraska pour y recevoir son gain, à pied puisqu'il ne peut plus conduire. Un de ses deux fils se décide finalement à emmener son père en voiture chercher ce chèque auquel personne ne croit. Pendant le voyage, le vieillard se blesse et l'équipée fait une étape forcée dans une petite ville perdue du Nebraska qui s'avère être le lieu où le père a grandi. C'est ici que tout dérape...

Wild

Après plusieurs années d'errance, d'addiction et l'échec de son couple, Cheryl Strayed prend une décision radicale: elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue... Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force...

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