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SCREAMADELICA
PRIMAL SCREAM

  • Ref. XP820I
  • CREATION, 1991.

Peu de temps après l'implantation significative du mouvement house en Grande-Bretagne, le DJ et journaliste Andrew Weatherall met le doigt dans l'engrenage d'une machine qui va le dépasser en donnant une seconde vie (et une nouvelle identité : " Loaded ") au morceau " I'm Losing More Than I'll Ever Have " du groupe rock/pop écossais Primal Scream. Le producteur débutant de 25 ans étire à plus de 7 minutes les 4 minutes très Rolling Stones de la chanson d'origine, introduisant en ouverture une harangue de Peter Fonda tirée du film de bikers The Wild Angels de Roger Corman (" Just what is it that you want to do? / We wanna be free / We wanna be free to do what we wanna do / And we wanna get loaded / And we wanna have a good time "), accentuant par ailleurs le groove du morceau en surlignant la rythmique à l'avant-plan et en virant presque tout à fait les vocalises de Bobby Gillespie. Le groupe et son entourage apprécient.

Le public en raffole. La collaboration de Primal Scream avec Weatherall se poursuit, non plus en tant que remixeur d'un morceau mais en tant que producteur des deux tiers d'un album (aux côtés, pour le tiers restant, de Jimmy Miller, producteur e.a. de Beggars Banquet, Let it Bleed, Sticky Fingers et Exile on Main St. des Rolling Stones). Initié à la house par son ami, patron de label et voisin Alan McGee et par Jeff Barrett, attaché de presse de New Order et des Happy Mondays, Bobby Gillepsie est convaincu par la nouvelle drogue qu'ils ramènent de Manchester (l'ecstasy) quelque temps avant d'être aussi conquis par la nouvelle musique qui va de pair et d'envisager, sur base du prototype " Loaded " (qui sera repris sur l'album), la mue de son combo rock assez classique (sous influences MC5 et Stooges à cette époque) en une créature hybride faisant se rencontrer deux mondes jusqu'alors presque mutuellement exclusifs : le rock et la house, les musiques de scènes et les musiques de pistes de danse. Musicalement réussi (varié, inspiré, habité), l'album Screamadelica se pose dès lors aussi comme un disque-phare particulièrement emblématique de son époque. Il bénéficie en outre de l'impact d'une pochette percutante (le dessin mi soleil / mi ectoplasme, en couleurs primaires, de Paul Cannell). Vingt ans plus tard, il s'est vendu à 700.000 exemplaires rien qu'en Grande-Bretagne et a fait partie en 2010 d'une série de dix timbres de la Royal Mail consacrés à des oeuvres-clés de l'histoire du rock (Rolling Stones, Led Zeppelin, David Bowie, The Clash, New Order, etc.). (Philippe Delvosalle)

Écouter les extraits

Pistes

  • 1 Movin' on up
  • 2 Slip inside this house
  • 3 Don't fight it, feel it
  • 4 Higher than the sun
  • 5 Inner flight
  • 6 Come together
  • 7 Loaded
  • 8 Damaged
  • 9 I'm comin' down
  • 10 Higher than the sun (a dub symphonyin two parts)
  • 11 Shine like stars