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LCD SOUNDSYSTEM
LCD SOUNDSYSTEM

  • Ref. XL221I
  • DFA RECORDS, 2005.

LCD Soundsystem est chapeauté par James Murphy, un New-Yorkais tout à la fois DJ, musicien, chanteur, fondateur du label Death From Above (DFA) et producteur (par exemple de Radio 4 et The Rapture). LCD Soundsystem prodigue une musique entre disco, punk, funk et électro, rageuse, dansante et particulièrement entêtante. Quand Murphy est en studio, il joue de la plupart des instruments tout seul ; la pochette du disque le crédite de " [Most sounds] ".

Les " [Other sounds] " de ce premier album sont joués par une série de musiciens qui l'accompagnent aussi sur scène : Nancy Whang (The Juan McLean), Pat Mahoney (Les Savy Fav, Hot Chip), Tyler Pope (!!!), David Scott Stone (Melvins, Unwound) et Al Doyle (également membre de Hot Chip), aux claviers, percussions, batterie, guitare et basse. À l'image du parcours de James Murphy et de quelques événements qui l'ont jalonné, sa musique se situe clairement entre le rock et les musiques électroniques.

Déjà actif dans les années 1990 au sein de plusieurs formations rock, il est mécontent, lors d'un enregistrement de son groupe Pony, du travail de l'ingénieur du son. Il décide alors de monter son propre studio sur les bons conseils du mythique producteur de Chicago Steve Albini (Pixies, PJ Harvey, Nirvana, Joanna Newsom, etc.). Il rencontre alors Tim Goldsworthy, cofondateur avec James Lavelle du label trip-hop anglais Mo'Wax (DJ Krush, DJ Shadow, Luke Vibert, UNKLE, etc.) et ensemble ils créent leur propre label : DFA. Puis, lors d'une soirée où il s'improvise DJ, au lieu de se fondre dans un moule, il invente son propre (non-)style et joue, sans se soucier des étiquettes, uniquement les disques qui lui font plaisir, comme Can, Liquid Liquid ou The Fall (cf. plus loin). Et de la disco ! Une ouverture d'esprit qui n'était pas très courante dans les soirées à New York à la fin des années 1990. Son pseudonyme en tant que DJ est déjà LCD Soundsystem. Et lorsqu'il décide de transformer LCD Soundsystem en véritable projet musical, il s'inspire des groupes précités pour créer un hybride de house et de punk, participant ainsi au " décoinçage " de certains rockeurs en faisant un pont entre rock et techno.

En 2005, il sort son premier album, LCD Soundsystem. Ce double disque contient de nouveaux titres et une compilation des singles sortis depuis 2002, année de mise sur pied du projet. " Losing My Edge " (pouvant se traduire par " Je ne suis plus dans le coup ") en est le titre-phare, offrant un bon résumé à la fois de la musique et de l'esprit du groupe. Cette chanson a été écrite en souvenir des soirées dans lesquelles Murphy mixait. Le texte est une critique acérée de tous les fanatiques et nostalgiques du passé qui se vantent d'avoir vu et entendu tous les groupes majeurs avant tout le monde et se permettent de s'approprier ces musiques comme leur appartenant - attitude adoptée jadis par James Murphy lui-même (" Did I make those records ? Did I fuck ! So, I started becoming horrified by my own attitude. "). Pouvant évoquer l'attitude et le phrasé de Mark E. Smith (chanteur increvable et autoritaire du groupe anglais The Fall) auquel Murphy affirme vouer une admiration sans bornes, celui-ci déclame son texte de façon désincarnée, froide, voire déprimée : " Losing my edge / Yeah, I'm losing my edge / I'm losing my edge / The kids are coming up from behind / I'm losing my edge / I'm losing my edge to the kids from France and from London / But I was there / I was there in 1968 / I was there at the first Can show in Cologne / I'm losing my edge to the Internet seekers who can tell me every member of every good group from 1962 to 1978 / I was there in 1974 at the first Suicide practices in a loft in New York City / I was there when Captain Beefheart started up his first band / I was the first guy playing Daft Punk to the rock kids ". Si le texte est référentiel, la musique l'est aussi puisqu'il y a une filiation certaine entre le thème de " Losing My Edge " et " Change ", titre de 1980 du groupe post-punk londonien Killing Joke.

Le premier morceau, " Daft Punk Is Playing At My House ", est un autre titre incontournable de l'album : une chanson imparable qui fait ouvertement allusion au duo français qui avait fait un tabac en 1995 avec son single " Da Funk ", devenu très rapidement un classique de la house. Mais, cette fois Murphy chante ! Il frôle même le falsetto, tandis qu'à nouveau un riff de basse appuyé donne le ton à ce morceau particulièrement accrocheur. C'est avec ces titres-là que James Murphy a démontré sa personnalité et son principal savoir-faire : créer d'entraînants thèmes punk sur des beats techno répétitifs et dansants. (Brigitte Molenkamp)

Écouter les extraits

Interprètes

Pistes

Disque 1

  • 1 Daft punk is playing at my house
  • 2 Too much love
  • 3 Tribulations
  • 4 Movement
  • 5 Never as tired as when I'm waking up
  • 6 On repeat
  • 7 Thrills
  • 8 Disco infiltrator
  • 9 Great release

Disque 2

  • 1 Losing my edge
  • 2 Beat connection
  • 3 Give it up
  • 4 Tired
  • 5 Yeah (Crass vers.)
  • 6 Yeah (Pretentious vers.)
  • 7 Your city's a sucker (Full vers..)