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ISN'T ANYTHING
MY BLOODY VALENTINE

  • Ref. XM977D
  • SONY BMG MUSIC ENTERT., 1988.

La nouvelle posture de My Bloody Valentine étant posée, Isn't Anything paraît en novembre 1988, reprenant un seul des neuf titres présents sur les deux EP (Feed Me With Your Kiss). La force de ce premier album pour le label d'Alan McGee, c'est sa diversité. La formation expérimente tour à tour ou simultanément les éléments qui font sa singularité. L'aspect bruyant provient parfois des guitares à l'ancienne, comme à l'époque des premiers EP ((When You Wake) You're Still In A Dream ou Sueisfine). Ailleurs, c'est la basse qui assure la distorsion (Cupid Come, You Never Should), les guitares adoptant un son clair ou acoustique. Annonçant l'évolution future, certains titres sont traversés par des samples ondulants (No More Sorry, All I Need). Parfois, comme sur le classique Soft As Snow (But Warm Inside) en ouverture, les guitares on disparu au profit d'un schéma rythmique basse/batterie surmonté d'une boucle qui conviendrait à un tube hip hop. On sent ici le rôle moteur du batteur Colm O'Ciosoig qui affleure sur plusieurs morceaux. L'aspect perturbant des samples ou des guitares est parfois remplacé par des choeurs féminins qui apparaissent ou disparaissent par intermittence (Lose My Breath).

Tout comme le canevas de leurs pop songs, les voix de Kevin Shields et de Bilinda Butcher, gracieuses et légères, se complètent à merveille. Elles commencent à disparaître derrière la musique. Cette tendance ira en s'amplifiant jusqu'à Loveless, Kevin Shields mettant alors au point un autre précepte du shoegazing, l'utilisation limitée de la voix à son aspect mélodique. En se raccrochant à quelques rares mots audibles dans un contexte noise, l'auditeur stimule son imagination, réécrivant le texte qu'il aurait pu avoir entendu. Au final, Isn't Anything construit un monde plein de spleen et d'ultramodernité, difficile d'accès mais extrêmement séduisant pour ceux qui s'y plongent. La pochette, montrant une photo surexposée du groupe à base de blanc immaculé finit de construire l'univers trouble et fascinant de My Bloody Valentine. (Gérôme Guibert dans Magic !)

Écouter les extraits

Interprètes

Pistes

  • 1 Soft as snow (but warm inside)
  • 2 Lose my breath
  • 3 Cupid come
  • 4 When you make, you're still in a dram
  • 5 No more sorry
  • 6 All I need
  • 7 Feed me with your kiss
  • 8 Sueisfine
  • 9 Several girls galore
  • 10 You never should
  • 11 Nothing much to lose
  • 12 I can see but I can't feel it