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DRUMMING THE BEATING HEART / PALE HANDS I LOVED SO WELL
EYELESS IN GAZA

  • Ref. XE977U
  • CHERRY RED RECORDS, 1996. Enregistrement 1981-1982.

La carrière de Eyeless in Gaza ne ressemble à aucune autre. Elle fût comme isolée du reste de la production anglo-saxonne de l'époque. Ils sont sans doute les plus proches parents de la filiation Joy Division mais comblent leur détresse non pas par l'urgence mais par l'exhibition d'un mal-être profond totalement impudique qui vous laisse livide. Cette pop dépressivement ultra mélancolique allait servir de relais entre le monde à la beauté aveuglante de Robert Wyatt et les travaux les plus minimalistes de Talk Talk. Si le duo Martyn Bates (chant, guitare) et Peter Becker (basse, claviers) peut faire songer habituellement sur ses autres productions à un Soft Cell qui aurait enfin réussi à pondérer ses excès, il n'en est rien sur ce troisième et mythique album à l'atmosphère aussi étrange qu'oppressante. Seuls "Blue Distance" et "Light Sliding" mettent en exergue la voix fragile et déchirée de Bates. "Pale Hands I Loved So Well" se présente comme la porte d'accès dans laquelle on s'engouffre non sans crainte pour faire corps avec la folie douce véhiculée par le groupe. Une fois n'est pas coutume, les sonorités plastiques des instruments estampillés années quatre-vingt contribuent grandement à l'agencement de cet univers flippant et dépressif. Mais rien à faire ; le malaise véhiculé par des textures travaillées à l'aide de percussions étouffées, de gammes de claviers malades, de parties de saxophone schizophrène, séduisent plus qu'ils ne dérangent. Il y a aussi un aspect définitivement gothique dans leur musique, un titre comme "Letters to She" tenant autant des premiers Bauhaus que des expériences Berlinoises de Bowie ou, une fois encore, l'irremplaçable "Rock Bottom" de Robert Wyatt. L'antre de la folie ? Pas loin. Album plus hanté qu'habité, "Pale Hands I Loved So Well" est l'album d'Eyeless in Gaza qu'il serait impardonnable de ne pas écouter. (Guts of Darkness)

Le label Cherry Red a réédité ce disque au format cd en le couplant au suivant, "Drumming the Beating Heart", en conservant l'artwork de ce dernier.

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Écouter les extraits

Interprètes

Pistes

  • 1 Transience blues
  • 2 Ill wind blows
  • 3 One by one
  • 4 Picture the day
  • 5 Dreaming at rain
  • 6 Two
  • 7 Veil like calm
  • 8 Throw a shadow
  • 9 Pencil sketch
  • 10 At arms length
  • 11 Lights of april
  • 12 Before you go
  • 13 Tall and white nettles
  • 14 Warm breath, soft and slow
  • 15 Blue distance
  • 16 Sheer cliffs
  • 17 Falling leaf/ Fading flower: goodbye to summer
  • 18 Lies of love
  • 19 To Ellen
  • 20 Pale saints
  • 21 Letters to she
  • 22 Light sliding
  • 23 Big clipper ship