Enregistrant du mento et du calypso dès le milieu des années 1950, Laurel Aitken fut l'un des pionniers de la musique Ska jamaïquaine durant les années 1960 et connu un franc succès parmi les skinheads en Angleterre ainsi que d'autres amateurs de musique ska, reggae et rocksteady.

En 1958 il sortit un single sur Double Face A comprenant "Little Sheila" et "Boogie in my Bones" qui fut son premier enregistrement sur R&B;, le premier label de Chris Blackwell (fondateur d'Island Records). En 1960 il s'exile en Angleterre où il sera bientôt qualifié "Godfather of Ska" et "Boss Skinhead".

La période 1950-1970 verra sortir ses plus grands tubes, enregistrés chez Blue Beat Records, Pama Records et Trojan Records. Egalement producteur, il joua ainsi un rôle important dans la reconnaissance du ska et du reggae par le public Anglais.

Il continua à se produire en concert pratiquement jusqu'à sa mort, il subi une crise cardiaque en 2004 avant de succomber un an plus tard à l'âge de 78 ans d'une nouvelle attaque le 17 juillet 2005 à Leicester, Angleterre. [extraits de wikipedia]

Le "shuffle" ce qu'on appelle le rhythm'n'blues jamaïcain, proche

Ayant débuté sa carrière en enregistrant des disques de jump blues (inspirés par Louis Jordan et Nat King Cole), de rhythm & blues, de calypso et de mento ( le style de folk typique à la Jamaique), Laurel Aitken fut le premier artiste jamaïquain à enregistrer un disque de ska, le premier à promouvoir cette musique au Royaume-Uni, et, dans les années 60, à l'apogée de sa carrière, un des premiers à enregistrer pour le célèbre label " Island " de Chris Blackwell. Un de ses grands succès fut en 1959 le morceau "Judgement Day," fortement inspiré du gospel et qui fut une des premières productions du légendaire Duke Reid. Stimulé par le succès obtenu par ses disques en Angleterre, Il s'installa à Londres en 1960, plus précisément dans le quartier de Brixton, ou il commença à enregistrer pour le label " Blue beat ", le premier label anglais spécifiquement consacré à la musique jamaïcaine. Au vu de ces éléments précurseurs, Laurel Aitken est unanimement reconnu comme le "parrain" du ska.