Tout au long du 19ème siècle, la flûte connaît de profondes transformations. Et parmi les facteurs d'instruments, il y a de fervents défenseurs de la flûte conique comme Jean-Louis Tulou, tandis que des personnalités tels Théobald Boehm prônent l'utilisation de la flûte traversière, à perce cylindrique. C'est l'instrument de ce dernier qui s'impose au conservatoire de Paris en 1860. Mais au-delà de ces " guéguerres ", il y a cet enregistrement qui met en valeur trois compositeurs : Jean-Louis Tulou et deux élèves, Jules Demersseman et Jean Donjon. Entre pièces virtuoses, réécritures d'airs d'opéra ou études de salon et solo pour flûte, voici un voyage aux sonorités classiques dans le contexte romantique parisien. MDW