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LE CHAGRIN ET LA PITIÉ
Marcel OPHULS

  • Ref. TH1201
  • Produit en 1969, France.
  • Langue FR st. FM. Durée :249'.
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Chronique d'une ville française (Clermont-Ferrand) sous l'occupation nazie, ce film ne fut pas seulement salué et couronné dans le monde entier comme l'un des meilleurs du genre. C'est aussi un ensemble de documents et de témoignages exceptionnels pour l'histoire de ce siècle. Résistants, collaborateurs, embusqués, politiciens et militaires constituent une étonnante galerie de portraits, un panorama complet de l'Histoire de la France des années noires, du désastre de la défaite au renouveau de la Libération.

Travaillant le réel dans la zone incertaine où se nouent l'Histoire encore récente et la politique, Marcel Ophuls réalise cette oeuvre fondatrice dans un genre qu'il a popularisé et imposé à la culture française: le documentaire d'investigation. Ce film fut longtemps refusé par la télévision, à laquelle il était initialement destiné, ce qui lui assura une sortie dans les salles de cinéma au printemps 1971, et un retentissement considérable dans la jeunesse de l'après '68.

Compléments DVD: "Marcel Ophuls, parole et musique" (un portrait du cinéaste réalisé par François Niney et Bernard Bloch - 2005 - 54') - "L'Importance des anecdotes": un entretien avec Marcel Ophuls par Michel Ciment, critique de cinéma (enregistré le 22 juin 2011 au Musée Gaumont - 72').

Fils du cinéaste Max Ophuls et de Ilde Wall, comédienne de théâtre, Marcel Ophuls a connu dans sa jeunesse deux exils (son père a fui l'Allemagne nazie au lendemain de la Nuit de cristal, en 1933, et la France vichyste en 1940), qui l'ont placé à cheval sur trois cultures: allemande, française et américaine. Il gardera de ce métissage un point d'appui équidistant d'où il pourra exercer un regard critique "étranger", qu'il traite de l'Occupation française ou de la situation sociale des Etats-Unis sous Nixon ("La recherche de mon Amérique", 1970). De ces exils, il gardera aussi une obsession: John S. Friedman, qui a produit "Hôtel Terminus" (1988), rapporte que Marcel Ophuls considère "l'Holocauste comme la plus grande question morale du XXe siècle".