Une mise au point sur les dernières recherches scientifiques autour des mystères physiologiques et biologiques de l'hétérosexualité et de l'homosexualité.

L'homosexualité est-elle contre-nature ? Quelle est la part de l'inné et de l'acquis ? À ces question "existentielles", la science et ses dernières expériences offrent un éclairage inédit.

De conjectures en enquêtes, témoignages, expériences in vivo, in utero... des scientifiques, hommes et femmes s'expriment, toutes tendances sexuelles et nationalités confondues.

"Comme la science le constate au gré d'expériences menées aux quatre coins de la planète, homosexualité, hétérosexualité et bisexualité reposent sur une multiplicité de facteurs biologiques, mais également environnementaux, relationnels et sociaux. Le tour du monde que nous propose Thierry Berrod commence chez les animaux - chez les moutons gays du Montana, chez les girafes amoureuses et chez les bonobos, adeptes d'une sexualité frénétique. Plus éloquents, les travaux menés par des neurologues, généticiens et psychiatres auprès de volontaires hétérosexuels, gays et lesbiens soumis à des stimuli visuels, sensoriels, ouvrent de nouvelles pistes de réflexion, à commencer par la découverte d'une plus grande tendance des femmes à la bisexualité. Un regard neuf autour de l'épigénétique, fort à propos (...) après l'affrontement autour du « mariage pour tous »." - Emmanuelle Skyvington, in www.telerama.fr

"Depuis plusieurs années, la science s'interroge sur les racines de l'orientation homosexuelle ou hétérosexuelle. Aujourd'hui, les scientifiques dépassent le seul modèle de la psychologie en intégrant des données biologiques et sociologiques. Des chercheurs américains ont découvert un lien neuronal entre les gays. Lien dont la genèse hormonale apparaîtrait au cours de la grossesse. L'homosexualité serait donc, en partie, d'origine génétique. Mais d'autres éléments, cette fois environnementaux, tel le contexte psychosocial, culturel et familial de chacun, modifient chimiquement les gènes. Plusieurs facteurs influenceraient donc l'orientation sexuelle." - Sylvie Veran, in teleobs.nouvelobs.com