Après une longue absence, le revoilà sous de nouveaux cieux (voir la pochette) avec un langage bien à lui, des codifications très personnelles. Ainsi dans "LNA HO", il dit "GCD". Les chansons sont toutes orientées vers la quête de l'autre et l'image du "Kâma Sûtra" exprime de façon contemporaine l'approche du désir. Il est vrai que toutes les compositions sont aériennes et transcendent le nîrvana. Chez Polnareff, la musicalité des mots s'harmonise en osmose avec la musicalité des sons. Musicalement, le disque se divise en deux: d'abord des compositions plus rythmées aux sonorités actuelles, pour glisser dans un second temps vers plus de lyrisme qu'accompagnent d'ailleurs les longues plaintes vocales. JMV.