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Portrait

Compositeurs anglais

Compositeurs anglais

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Lier des compositeurs à une entité géographique et nationale

Sommaire

 

Lier des compositeurs à une entité géographique et nationale suffit-il à constituer un ensemble cohérent ? Un territoire de création musicale à travers les âges vient-il correspondre au territoire terrien et social d'un peuple, se recouvrent-ils ? Comment explorer et évaluer ces liens éventuels ? Tentative de réponse en explorant les « compositeurs anglais ».

Pour faciliter l'expertise, isolons dans le patrimoine complet de la Médiathèque, toute la discographie des compositeurs anglais. Réunissons les références, rassemblons le tout en un ensemble concret, tangible, près de 700 enregistrements non pas virtuels, éparpillés, mais bien présents, mobilisables ! Depuis les témoignages des origines jusqu'aux contemporains. À travers un texte qui existe en version courte ou longue, la Médiathèque met à votre disposition un guide qui va, tout au long de cette visite musicale anglaise, suggérer les liens entre époques, compositeurs, situation historique, événements politiques, environnement social…

Le reste vous appartient, c'est de l'écoute, de la réflexion, du plaisir.

 

Pierre Hemptinne

Circuit court

 

Les circuits courts vous proposent une sélection de titres parmi les plus représentatifs de nos collections, les « incontournables » selon nous, ceux par où commencer son exploration… Les circuits longs vous donnent la totalité des références discographiques disponibles pour chaque génération, c'est à vous de construire vos itinéraires, vos repères, pour une exploration à votre rythme, aussi loin que souhaité…


Par où commencer...

































































 

Circuit long


En préparation...

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Pour aller plus loin...

 

















 

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Les circuits courts vous proposent une sélection de titres parmi les plus représentatifs de nos collections, les « incontournables » selon nous, ceux par où commencer son exploration… Les circuits longs vous donnent la totalité des références discographiques disponibles pour chaque génération, c'est à vous de construire vos itinéraires, vos repères, pour une exploration à votre rythme, aussi loin que souhaité…

 

Pour aller plus loin...

 

















 

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Deuxième partie


Le XIX e siècle : l'ère victorienne

Le règne de Victoria laissa une très forte empreinte sur la vie sociale et culturelle du pays, faisant de l'Angleterre la plus grande puissance du monde.
Une fracture se produisit cependant entre le genre savant (musique des salles de concert, musique religieuse) et le genre populaire (chansons et danses).

Le Savoy-opera allait connaître ses heures de gloire dans les dernières années du XIX e siècle. Deux compositeurs, dont les aventures vous sont contées dans le film de Mike Leigh « Topsy Turvy » ( YT5804 ), ont magnifié ce genre : William Gilbert et Arthur Sullivan. « Mikado » ( DS9504 ), « Patience » ( DS9511 ), « The Yeomen of the Guard » ( DS9534 ), « HMS Pinafore » ( DS9489 ) s'adressent à un public venu se divertir sans chercher la complication.

Du côté de la musique savante, les symphonies de Hubert Parry ( DP3311 ) et celles de Charles Villiers Stanford ( ), ainsi que les œuvres lyriques de Frederick Delius : « Irmelin » ( DD3365 ) et « A Village Romeo and Juliet » ( DD3484 ), sont les sommets de l'art victorien.
Mais c'est assurément Sir Edward Elgar qui régna en maître sur la fin du XIX e siècle en Angleterre. S'étant fait remarquer du public par ses « Enigma Variations » ( DE4101 ), il assura sa notoriété grâce aux marches de « Pomp and Circumstances » ( DE4113 ), à son concerto pour violoncelle ( DE4193 ) et ses oratorios ( DE4112 ).

 

Le XX e siècle : 1900-1950

 
De profonds bouleversements modifièrent la société britannique en un laps de temps étonnamment court : la traversée du premier conflit mondial de 1914-1918, la fin de l'empire des Indes, la Deuxième Guerre mondiale et quatre rois différents en moins de cinquante ans !

Ralph Vaughan Williams devint après Elgar le chef de file de la musique anglaise. Sa « Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis » ( EV2523 ), ses symphonies ( EV2469 ; EV2517 ), et sa romance pour violon et orchestre « The Lark ascending » ( EV2662 ) incarnent parfaitement « l'âme anglaise ».
Plus innovateur, Gustav Holst fait montre d'un grand talent d'orchestrateur dans « The Planets » ( EH6543 ) tandis que sa fascination pour l'Orient s'exprime dans son opéra « Savitri » ( EH6653 ).

Les mélodies ( EW1954 ) de Peter Warlock et son cycle de mélodies « The Curlew » ( EW1938 ) font partie des plus beaux exemples de ce genre aux côtés de celles de George Butterworth ( EB9885 ) ou de Ivor Gurney ( EG9922 ).

Les compositeurs anglais ne se séparèrent généralement pas des formes classiques et de l'usage de la tonalité. Dans l'entre-deux-guerres, certains furent attirés par la modernité comme Benjamin Frankel dans ses symphonies ( EF8405 ) ou ses musiques de films ( Y 8003 ; Y 8626 ) ou comme Sir Malcolm Arnold auteur du célèbre thème du « Pont de la rivière Kwai » ( YB8552 ) ainsi que de symphonies ( EA8313 ; EA8320 ) et de concertos ( EA8392 ).

Trois grands compositeurs réconcilièrent modernité et tradition : William Walton, Sir Michael Tippett et Lord Benjamin Britten.
William Walton se fit un nom avec « Façade » ( EW1718 ), pièce pour récitant avec mégaphone et six instruments. Son oratorio « Belshazzar's Feast » ( EW1682 ), le concerto pour violon ( EW1531 ) ainsi que ses musiques de films recèlent une intensité dramatique exceptionnelle.

L'oratorio « A child of our Time » ( ET5749 ) de   Sir Michael Tippett révèle ses pensées humanistes et sociales tandis que « The Mask of Time » ( ET5753 ), le concerto pour orchestre ( ET5550 ) et « Songs for Dov » ( ET5544 ) allient lyrisme et complexité.

Lord Benjamin Britten a su créer une adéquation entre la ligne mélodique, idéalement écrite pour la voix et le texte poétique. Son œuvre est ancrée dans la tradition tout en exprimant des préoccupations de son temps. La « Simple Symphony » ( EB8672 ), « Peter Grimes » ( EB8856 ), « The Turn of the Screw » ( EB8899 ), le « War Requiem » ( EB8970 ), les «Folksongs » ( EB9186 ), les trois suites pour violoncelle seul ( EB8786 ) et les nombreuses pièces destinées aux enfants ( EB9027 ; EB9042 ) témoignent de la multiplicité de son oeuvre.

 

Après 1950

Compositeur de la nouvelle génération, Peter Maxwell Davies réalise une synthèse habile entre une écriture moderne et une inspiration puisant ses sources dans la musique ancienne. Parmi un vaste catalogue, « Stone Litany » ( FD2535 ), l'opéra « The Lighthouse » ( FD2569 ), des symphonies ( FD2219 ) et des concertos ( FD2261 ) montrent les différentes facettes de son travail.

Harrison Birtwistle, dans « Meridian » ( FB5839 ) et « AGM… » ( FK9612 ) combine voix et instruments. L'aspect rituel de sa musique dans « Secret Theatre » ( FB5815 ) crée une véritable célébration musicale du mystère.
Son langage intuitif trouve sa meilleure expression dans des œuvres lyriques comme « Punch and Judy » ( FB5878 ) ou « Gawain » ( FB5881 ).

Plusieurs compositeurs restent attachés à la tradition. C'est le cas de William Mathias dans sa deuxième symphonie « Summer Music » ( FM2712 ) et dans sa musique religieuse comme le motet « Lux Aeterna » ( FM2770 ) et de John McCabe avec son ballet « Edward II » ( FM0295 ) ou ses symphonies ( FM0310 ).

Aux antipodes de ces tendances, Jonathan Harvey a réussi à faire une synthèse de son art et de sa spiritualité. Explorateur du spectre sonore, sa musique recourt fréquemment à l'électronique. « Bhakti » ( FH2656 ), « Advaya » ( FH2683 ) ou son concerto pour violoncelle ( FH2665 ) incarnent l'union harmonieuse de la technologie et de l'âme humaine.

La musique de Brian Ferneyhough traduit une expressivité exacerbée et une recherche de la transcendance. Sa pratique de l'hyper-notation constitue une manière différente d'introduire l'aléatoire dans sa musique. Cette Nouvelle Complexité s'exprime dans « Time and Motion Study » ( FF3667 ) ou dans « La Chute d'Icare » ( FF3625 ) qui, en dépit d'une grande complexité de pensée, véhiculent une réelle émotion.

À la Nouvelle Complexité de Brian Ferneyhough répond la Nouvelle Simplicité de Gavin Bryars. Sa musique volontiers expérimentale comme « The Sinking of the Titanic » ( XB897A ) se caractérise par des textures fluides tendant au Minimalisme.
« Jesus' Blood never failed me yet » ( XB897F ), « Cadman Requiem » ( FB9014 ) ou le concerto pour violoncelle « Farewell to Philosophy » ( XB897I ) sont quelques jalons de cette œuvre.

John Tavener est une figure à part dans le paysage musical anglais. Chacune de ses œuvres est une icône sonore avec son symbolisme mystérieux, indissociable du texte qui l'a fait naître. Au travers de pièces comme « Ikon of Light » ( FT1959 ), « Protecting Veil » ( FT1955 ), « Total Eclipse » ( FT1998 ) et « Agraphon » ( FT1998 ), Tavener a su établir un lien fort avec le public par le rôle nouveau qu'il veut faire jouer à la musique dans notre société.

De nature plus modale que sérielle, le langage de Oliver Knussen trouve son plein épanouissement dans des œuvres comme « Third Symphony » ( FK5857 ) et les opéras « Where the Wild Things Are » ( FK5875 ) et « Higglety Pigglety Pop ! » ( FK5877 ).

Souvent sombre et violente, la musique de James MacMillan exploite les couleurs orchestrales de manière prodigieuse. « The confession of Isobel Gowdie » ( FM0394 ), la première symphonie « Vigil » ( FM0391 ) et son opéra sacré « Visitatio sepulchri » ( FM0402 ) révèlent la personnalité d'un vrai créateur.

George Benjamin est un musicien-poète. « Ringed by the flat horizon » ( FB4811 ), « At first light » ( FB4808 ), « Antara » ( FB4828 ) ou « Three Inventions for chamber orchestra » ( FB4813 ) sont des évocations sonores pleines de délicatesse.

 

Un travail d'Anne Genette (Section d'Uccle)


Impossible de citer ici tous les compositeurs contemporains anglais ! Venez les découvrir en lisant la suite du dossier sur notre site

Première partie


C'est en préparant un concert consacré à la musique des XVII e et XVIII e siècles qu'est né mon intérêt pour la musique anglaise.
Les quelques lignes qui suivent sont destinées à vous mettre l'eau à la bouche, ou la puce à l'oreille si vous préférez… bref, à vous donner l'envie d'en savoir plus sur les charmes de la musique anglaise.
And now, Ladies and Gentlemen …

 

Les origines

Le chant grégorien importé par les moines venus évangéliser le pays au début du VII e siècle, est très vite enrichi par une ou deux lignes chantées supplémentaires formant ainsi un début de polyphonie ( AA3507 ).

 

1200 à 1400 : Rois normands et Plantagenêt


La chanson naquit de l'ajout aux mélodies grégoriennes d'une partie neuve ayant son propre texte. Le Carol en est une des formes les plus connues ( AA3808 ).
Le profane faisant irruption dans le religieux, la langue populaire côtoie le latin et les premières chansons en anglais, comme le canon « Sumer is icumen in » ( AA3795 ), font leur apparition.

 

1400 – 1500 : Les York et les Lancastre


Cette période politiquement troublée verra la multiplication des échanges culturels entre l'Angleterre et le continent. Plusieurs compositeurs célèbres à cette époque diffusèrent leurs œuvres à travers l'Europe grâce à d'importants manuscrits tel que le « Old Hall Manuscript » ( AA1970 ). Des pièces de John Dunstable, dont le motet « Veni Sancte Spiritus » ( AD9321 ), témoignent du talent figurant dans ce manuscrit.
Autre compositeur présent dans le « Old Hall Manuscript » : Lionel Power qui construisit avec un seul motif la messe « Alma Redemptoris Mater » ( AP6925 ).

 

1500 – 1558 : Les Tudor


L'avènement de la dynastie des Tudor amène une période de stabilité politique propice au développement des arts. La musique prend une place essentielle dans la vie de cour sous forme de divertissements mêlant danse, chant et théâtre. Le roi Henry VIII en personne « met la main à la pâte » ( AH2410 ).

Le schisme anglican amena le remplacement de la musique sacrée catholique ( AA7188 ) par celle du nouveau culte ( AA2271 ). Trois compositeurs surnommés Les trois « T » surent adapter leur style aux règnes de souverains successivement anglicans ou catholiques. Il s'agit de John Taverner dont le « In Nomine » de la messe « Missa Gloria Tibi Trinitas » ( AT1846 ) donna naissance à un véritable genre qui fut développé dans ses œuvres instrumentales ( AA7962 ) par Christopher Tye. Le troisième grand « T » est Thomas Tallis, auteur du célèbre motet à quarante voix « Spem in Alium » ( AT0846 ).

 

1558 – 1642 : Elizabeth


Pendant le règne d'Élizabeth I re , période d'une richesse extraordinaire dans le domaine des arts, la vie musicale se partage principalement entre les musiciens de la cour et les musiciens de théâtre.
La musique instrumentale connaît un développement très important sous forme de pièces pour clavier comme celles de William Byrd regroupées en recueils tels que le Fitzwilliam Virginal Book et My Lady Nevell's Book ( AB9419 ).

Le nom de John Dowland est associé à la musique pour luth ( AD7574 ). Ses variations « Lachrimae Seven Teares » ( AD7502 ) pour luth et violes, ainsi que des recueils de chansons à une ou plusieurs voix accompagnées au luth ( AD7701 ), ont un climat intimiste.

Le théâtre, avec ses intermèdes musicaux, ses chansons et ses musiques de scène fut un moteur important de la création musicale. De nombreux musiciens écrivirent de la musique de scène, notamment pour les pièces de William Shakespeare ( AA7879 ).

 

1642 - 1660 : Les Temps difficiles


Les troubles politiques qui suivirent cette époque mirent un terme à l'essor de la vie artistique.
La montée du puritanisme et les maladresses du roi Charles I er jetèrent le pays dans une cruelle guerre civile.
Oliver Cromwell prit le pouvoir, abolissant la monarchie et proclamant la république. Le puritanisme triompha en Angleterre jusqu'à sa mort en 1658.
Malgré le rapport conflictuel qu'entretenaient les puritains avec la musique, c'est un recueil de danses et d'airs populaires aux allures peu puritaines « The English Dancing Master » ( AA7805 ) qui connut un remarquable succès éditorial.

 

1660 – 1689 : La Restauration

 

À la mort de Cromwell, Charles II fut ramené sur le trône après son exil, introduisant la mode de la musique continentale. L'usage du violon aux côtés des violes s'imposa rapidement comme en témoigne la musique instrumentale de William Lawes ( BL2667 ) ainsi que celle de John Jenkins ( BJ7918 )
L'œuvre de Matthew Locke s'étend de la musique religieuse ( BL7580 ) jusqu'à la musique de scène ( BL7517 ), sans oublier la musique instrumentale ( BL7451 ).

Le savoureux journal de Samuel Pepys est un précieux témoignage sur la vie musicale de cette époque ( BA6415 ).

John Blow contribua à jeter les bases de l'opéra anglais avec son « Venus et Adonis » ( BB8433 ) qui annonce l'œuvre de celui qui fut surnommé l'Orpheus Britannicus.
Henry Purcell, en dépit de la brièveté de sa vie, a laissé une œuvre variée, abondante et de très grande qualité.
En tant que compositeur de cour, il écrivit des pièces de circonstance comme « La Musique pour les Funérailles de la Reine Mary » ( BP9665 ) ainsi que de la musique instrumentale ( BP9535 ) et des mélodies dont le célèbre « Ô Solitude » ( BP9556 ).
Ses émouvantes réalisations pour la scène montrent le déchaînement des passions humaines : Didon et Énée ( BP9362 ); « King Arthur » ( BP9418 ) et « The Fairy Queen » ( BP9430 ).



1 700 – 1760 : Le style baroque

 

Suite à un affaiblissement du pouvoir monarchique, l'Angleterre devint la première monarchie constitutionnelle d'Europe avec un parlement aux importants pouvoirs.
L'île s'ouvrit aux influences continentales en accueillant des musiciens tels que Georg Friedrich Händel, Francesco Geminiani ou Giovanni Battista Bononcini.

Charles Avison popularisa en Angleterre le concerto grosso ( BA9904 ), tandis que William Corbett, dans son recueil intitulé « Bizzarie Universali » ( BC5915 ), introduisit le style baroque italien.

L'univers de Thomas Arne fut celui du théâtre pour lequel il écrivit une grande quantité de musique vocale ( BA9679 ) ainsi que des opéras comme « Alfred » ( BA9659 ).

Si l'Angleterre compte, entre 1700 et 1750, de nombreux compositeurs de qualité, la richesse de cette période fut entièrement occultée par la personnalité de Georg Friedrich Händel. Répondant parfaitement aux attentes du public britannique, il devint un véritable héros national. Avec dans ses bagages des opéras de style italien « Rinaldo » ( BH3871 ), il répondit à la concurrence acharnée de ses rivaux « à coups d'opéras », allant jusqu'à en composer deux par an : « Giulio Cesare » ( BH3745 ), « Alessandro » ( BH3592 ), par exemple.
Puis, voyant le succès lui échapper, Händel se tourne vers l'oratorio en langue anglaise: « Le Messie » ( BH4280 ), et « Judas Maccabaeus  » ( BH4238 ).
Ces deux domaines glorieux ne doivent pas faire oublier les « Chandos Anthems » ( BH4711 ) ou la « Music for the Royal Fireworks » ( BH1238 ) et bien d'autres splendeurs.

 

1760-1810 : Le Classicisme


Dès 1760, début du règne de Georges III, les musiciens germaniques, apportant un style nouveau, le Classicisme, supplantent les italiens.
À Londres, les salles de concert, les tavernes, les jardins de plaisance et les théâtres résonnent au son des orchestres. Cette vie musicale s'étend aux villes de province, Bath possédait sa saison de concerts organisés par la famille Linley ( BL6268 ), tandis qu'à Coventry, Capel Bond ( BB8797 ) était la cheville ouvrière d'un important festival.

La musique religieuse ( CA4440 ), la musique de chambre ( CA3070 ) et la musique vocale ( CA4440 ) de Thomas Attwood portent les traces de l'influence de Wolfgang Amadeus Mozart dont il reçut des leçons à Vienne.
Thomas Linley le Jeune fut lui aussi en contact avec Mozart. Ses sonates pour violon ( BA3708 ), sa musique vocale profane ( CA4855 ) et son ode « On the Fairies, Aerial Beings and Witches of Shakespeare » ( BL6262 ) montrent déjà des traces de Romantisme…

Un travail d'Anne Genette (Section d'Uccle)

 

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