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L'immigration : de la peur à l'apport | Médiagraphie (documentaires)

Immigration de la peur à l'apport (col).jpg
En partenariat avec Promotion & Culture et PAC Liège, PointCulture se penche sur la thématique migratoire et plus précisément sur le regard que nous portons sur les réfugié.es et les sans-papiers souvent laissés dans l’anonymat. Cette médiagraphie propose des approches trop peu présentes à la une des journaux ou dans les discours politiques et pose des questions telles que : qui sont ces personnes ? Quel est leur parcours ? L’immigration est-elle un danger ? Quelles sont les causes de l’immigration ? Mon opinion est-elle influencée ? Et quelles politiques peuvent être mises en œuvre en Belgique et en Europe ? Une sélection où les médias aident à déconstruire les stéréotypes.

Pascale Hecquet : Une girafe sous la pluie (2007)

La finalité de ce court-métrage (coproduit par la Ligue des Droits de l’Homme), est de fournir une base de discussion sur des thèmes d’actualité comme la mixité culturelle, l’immigration, et d’essayer de sensibiliser un jeune public à ces sujets a priori peu accessibles. Malgré sa courte durée, Une girafe sous la pluie est un projet d’une grande envergure visant à élargir au maximum le questionnement sur le développement des sociétés et de ce que cela peut impliquer pour les populations civiles les plus fragilisées. Le DVD comprend également une partie interactive à destination des enseignants avec des pistes d’animation. (MA)

Idriss Gabel : Je n’aime plus la mer (2018)

Nous sommes au centre d'accueil de la Croix-Rouge « Le relais du monde » de Natoye, entre Namur et Ciney. Durant un an, le réalisateur a suivi les enfants du centre dans leur quotidien, apprenant à les connaître, installant consciencieusement avec eux une relation de confiance, avant de commencer à les filmer. Ces enfants viennent d'Afghanistan, d'Érythrée, d'Irak ou de Syrie, et ont un point commun : ils ont fui la guerre, la persécution ou des situations d'extrême pauvreté. Ils racontent chacun à leur tour le parcours qui les a menés jusqu'en Belgique. (PointCulture)

Foued Bellali : Place Belgique (2006)

Traitant de la double appartenance, l'auteur traite de la "belgo-marocainitude". Des personnes nées en Belgique de parents marocains parcourent les étapes de leur socialisation en Belgique et au Maroc, livrant leurs visions de la société. Ces portraits émigrent ensuite au Maroc où de jeunes adultes en interprètent la lecture. Le film nous emmène de Bruxelles à Casablanca et recompose un dialogue entre ces pays auxquels les Belgo-Marocains n'appartiennent jamais totalement. Cette vision croisée nous aide à mieux cerner une problématique difficilement palpable de l'extérieur. (PointCulture)

Serge Bourgade, Philippe Vepeirre, Fabien Bouffenie : Histoire(s) d'immigration(s) (2006)

La France s'est construite sur une succession d'immigrations. Ce document propose plusieurs pistes aux enseignants et au grand public : apporter des témoignages et des matériaux pour construire une réflexion sur les réalités de l'immigration; prendre appui sur l'Histoire pour analyser et comprendre les situations d'aujourd'hui; travailler à la construction de la citoyenneté dans le cadre républicain.

Trois entrées sont possibles : Récits de vie (vidéos de douze rencontres) - Pour débattre (points de vue croisés) - Pour construire (textes, documents et références). (PointCulture)

Anne Riegel, Edouards Mills-Affif, Jacques Krier, Coline Serreau : La saga des immigrés (1960-1990) (1964-2007)

L’histoire de l’immigration à travers le prisme de la télévision ici présente, s’espace entre 1960 et 1990 et est relative à l’histoire de l’immigration en France.
Néanmoins, « La saga des immigrés » trouve son intérêt car le film dévoile comment les médias motivés par l’audimat, la position politique ou le sensationnalisme ont influencé l’opinion publique et par conséquent le sort de communautés immigrées voire leurs ghettoïsations. (HG)

Kaveh Bakhtiari : L'escale (2013)

Kaveh Bakhtiari, jeune cinéaste suisse d’origine iranienne, débarque à Athènes pour venir en aide à un cousin. Pendant un an il vivra dans un appartement devenu l’escale de réfugiés en transit.
À l’instar des médias traditionnels qui dressent souvent une image abstraite des réfugiés, n’en parlant qu’en terme de nombres et de statistiques, « L’escale » donne la parole à des personnes concrètes.
Filmé dans l’intimité, le documentaire humanise et invite à un regard neuf sur les migrants et leurs espoirs. (HG)

Véronique Mériadec : Un siècle d’intégration (2004)

Ce DVD propose quatre films de 26 minutes ("Je viens du Portugal" - "Je viens de Kabylie" - "Je viens d'Italie" - "Je viens de Turquie") qui ont comme sujet central une famille et comme fil conducteur le représentant de la génération actuelle. Ils font découvrir leur histoire, les raisons de leur migration, en compagnie du parent qui est venu s'installer en France, ce qu'il reste de leur culture d'origine et leur combat pour réussir leur intégration. En introduction une courte séquence d'archives résume l'histoire de l'immigration de chaque communauté. (PointCulture)

Xavier de Lauzanne : Enfants Valises (2013)

En France, l'école a pour obligation d'accueillir tous les mineurs de moins de 16 ans, français ou étrangers, en situation légale ou non. Pour de nombreux adolescents migrants, ballottés d'un continent à l'autre, elle incarne un espoir de stabilisation et d'intégration. Le réalisateur Xavier de Lauzanne a posé sa caméra sur les bancs de l'école où Aboubacar, Dalel, Hamza et Thierno font leurs premières armes... (PointCulture)

Marie-Hélène Massin : C’est notre pays pour toujours ! (2002)

En suivant une série de candidats d'origine maghrébine aux élections communales à Saint-Gilles lors de débats et de réunions publiques de la campagne électorale, le film analyse la démocratie parlementaire à son niveau le plus proche du citoyen. C’est un film d'écoute qui laisse transparaître, par la polyphonie des voix et des avis, souvent complexes et contradictoires, qu'en matière socio-politique la parole permet de faire avancer la pratique. Les discussions concernent surtout les questions de la cohésion sociale, de l'exclusion, de la citoyenneté, de l'identité culturelle. (PointCulture)

Shu Aiello, Catherine Catella : Un paese di Calabria (2016)

Riace, au sud de l’Italie. Entouré de paysages majestueux et lumineux, c’est dans ce petit village moribond, aux ruelles écrasées par le soleil et balayé par la mer, que le mot « accueil » prend tout son sens. Depuis 1998, des vagues de migrants arrivés là par hasard y vivent, travaillent et participent aux fêtes populaires. Sous l’impulsion d’un maire dynamique et courageux, un projet collectif de reconstruction a été imaginé, où migrants et habitants coopèrent pour redynamiser l’école, réhabiliter les maisons désertées, restaurer les commerces. L’image de la fanfare-harmonie constitue le point d’orgue du film : toujours mouvante, hétéroclite, elle incarne symboliquement le propos du film. Une utopie transcendée, l’incarnation d’un « être ensemble » porteur d’espoir… (MB)

Julie Bertuccelli : La cour de Babel (2013)

C’est dans une classe d’accueil d’un collège parisien que la réalisatrice a choisi de poser sa caméra durant une année scolaire. Dans ce microcosme singulier et bouillonnant, des ados de différentes nationalités font l’apprentissage du français, sous la conduite chaleureuse et encourageante de leur professeure. En suivant leurs interactions, spontanées et poignantes, le film parvient à capter la construction progressive d’un vivre-ensemble, malgré les différentes personnalités, parcours et cultures. Il se dégage surtout en filigrane une volonté commune de s’offrir de meilleures perspectives d’avenir. Loin donc des stéréotypes sur l’immigration, et un beau clin d’œil au difficile métier d’enseignant. (MB)

Olivier Magis : Ion (2013)

Opposants au régime de Ceausescu, Ion et sa famille se réfugient en Belgique où ils obtiennent le statut de réfugiés début des années 90. Ion et son épouse sont tous les deux malvoyants et leurs capacités d’adaptation à la vie quotidienne dans leur nouveau pays forcent l’admiration. Ils ont également en commun une passion pour la littérature. Amoureux des mots donc, et en raison de ses grandes capacités auditives, Ion est recruté au service des écoutes téléphoniques de la police judiciaire. Une plongée dans le parcours atypique d’un homme humble et résilient, qui va à l’encontre des discours souvent réducteurs sur l’immigration ou le handicap. (MB)

Caroline Michaud-Nérard : Bonjour Belgique (2015)

Création radiophonique qui mérite une place de choix dans une médiagraphie destinée à déconstruire les stéréotypes liés à l’immigration, « Bonjour Belgique » est un micro au sein d’une commune ardennaise qui abrite un centre pour réfugiés depuis 13 ans et se tourne tour à tour vers les habitants et vers ces personnes de passage aux parcours difficiles, enlisées sur le chemin de croix des demandeurs d’asile.
Un film sonore qui témoigne des prises de conscience qui découlent des efforts mis en place pour briser la glace entre les deux communautés. (HG)

Yasmina Hamlawi : Le Prix de l’exil (2012)

Rabia vient du Maroc, de Oujda, une ville à l'économie laminée et où les regards ne se tournent plus que vers "El Kharij", l'extérieur, comme disent certains pour désigner l'Europe.
Rêvant de changer sa destinée et celle de sa famille, Rabia a décidé de rejoindre cette Belgique inconnue, fantasmée et riche en promesses de lendemains meilleurs. Elle ne connaît pas encore le prix de l'exil...

Une production de l'Atelier de Création Sonore et Radiophonique et de la RTBF. (PointCulture)

Cette médiagraphie en deux parties a été conçue pour accompagner l'exposition proposée par Promotion & Culture et PAC Liège au PointCulture Liège.

La seconde partie a été réalisée par Michaël Avenia, Manu Bollen et Henri Gonay.

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