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Critique

WEST

publié le

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Groupe psyché de San Francisco formé en 2006.  Ils en sont à leur troisième album et viennent de changer de label,  ils débarquent nouvellement chez Thrill Jockey.

En fait ce disque nous fait vivre ou revivre pour les plus vieux différentes époques musicales et vestimentaires sans parler du reste. 

Quatuor de barbus, chevelus comme au bon vieux temps de Woodstock, du LSD, des lampes à huile, des tuniques indiennes, des fleurs dans les cheveux, des sabots suédois, des pédales wah-wah, des effets et des filtres sur les voix, des avalanches de claviers.  Ils n’hésitent pas à faire des références évidentes aux  Doors pour « Lazy Bones », à Crazy Horse avec ou sans Neil Young  pour « Home », ou à Suicide sous acide pour « Looking Out ». L’intro de « Crossing » et  l’entêtant et tripant  « Black Smoke Rise » sont customisés stoner.

Un disque de vagues copies ?  Non, pas du tout. Ils sont tombés dedans quand ils étaient petits et nous le transmettent aujourd’hui.    

 

  

 

 

 

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