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Critique

NEW CLOUDS

publié le

Les chouchous du rock dans le divan - Samedi 27 novembre 2010

White Rainbow  est le nom de scène de l’américain Adam Forkner. Il a joué précédemment avec une foultitude de musiciens issus des scènes indépendantes folk, psyché, ou pop comme Calvin Johnson, Jackie O’Motherfucker, Dirty Projectors ou Yacht.

Il est admirateur de Brian Eno - un des fondateur de la musique ambient, La Monte Young – musicien minimaliste (voir Archipel) Sa carrière en solo à débuté en 2003. Il s’agit ici de son troisième projet solo.

« New Clouds » contient quatre plages d’une quinzaine de minutes chacune, ce sont des musiques à développement lent, musiques en progression constante. Un disque qui est inzappable,  qui demande de la disponibilité, à écouter dans le calme, bien installé dans un fauteuil, dans son bain, relax….

Je décrirais cet album comme « un disque à couches » c'est-à-dire que, à l’avant plan on a une nappe de synthé au mouvement lent et continu,  et c’est au-delà de cette nappe à l’arrière plan, comme en sous-couche que se situe l’« action » dirais-je. Des mélopées, des voix sans texte distinct, des petites percussions,  un jeu de guitare dronesque et évolutif, de l’électro, des effets Ce disque nous laisse une impression générale de musique cosmique, de planant, de psychédélique.

Il y explore les musiques ambiantes à sa façon, en y intégrant un concept spectral.

 

 

 

 

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