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Critique

TIM BUCKLEY [DELUXE]

publié le

15 rééditions en 2011 Une sélection de David Mennessier (conseiller d'achat Rock, Electro, etc...)

Pour beaucoup d'observateurs, le premier album studio de Tim Buckley semble assez banal en comparaison avec les futurs chefs-d'oeuvre que sont Happy Sad, Blue Afternoon, Lorca ou Starsailor. A seulement 19 ans, le jeune Tim Buckley en est encore à balbutier sa prose et préfère se laisser guider par des musiciens en avance sur lui (Van Dyke Parks, Lee Underwood, Jack Nitzsche, James Fielder et le batteur des Mothers of Invention Billy Mundi) . Il n'en reste pas moins que cet album est proche d'une perfection toute retenue sur ces chansons-poèmes mises en musique. En fait cet album est juste beau à pleurer, un peu comme si un diamant à l'état brut avait déjà l'éclat des plus beaux joyaux. Quelques mois plus tard, Tim Buckley opérera le début de sa mue sur le plus tourmenté et extraverti Goodbye and Hello et s'engouffrera par la suite dans les abîmes de la tristesse et de la démesure pour ne jamais en revenir. Le label Rhinohandmade publie ici un second disque de sessions inédites datant de 1965 et enregistrées en compagnie de Larry Beckett avec et sans son groupe The Bohemians (Fielder, Beckett et le guitariste Brian Hartzler). La parution de ces démos permet de découvrir la voix de Buckley tendue comme jamais, éraillée par la passion et la souffrance. (DM)

 

 

 

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