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Critique

STATION AGENT (THE)

publié le

Finbar McBride, nain acariâtre et solitaire, frère spirituel de

 

Finbar McBride, nain acariâtre et solitaire, frère spirituel de grincheux, a une seule passion dans sa vie monotone, le train ! C'est devenu son gagne-pain, il passe sa journée à monter et à réparer des wagons et locomotives de trains électriques pour un magasin de modèles réduits.
Suite à la mort inopinée de son patron, le voilà héritier d'une gare désaffectée au fin fond du New Jersey. Il décide de tout lacher et part vivre dans sa nouvelle demeure.
Le destin va alors mettre sur son chemin un jeune marchand ambulant de café et une peintre quinquagénaire un peu maladroite.
Petit à petit, une amitié tacite va les nouer les uns aux autres, et la vie de Fin va être mise sur de vrais rails, pas ceux d'un train électrique tournant en rond sans début ni fin, mais sur des rails grandeur nature où l'aventure peut vous surprendre à tout instant.
Station agent est un film sur la vie, sur l'aide que l'autre peut vous apporter à tout moment, non pas par compassion, mais par amitié pure et simple.
Pour sa première réalisation, Tom McCarthy nous livre un film sensible et lent, sans réelle trame narrative mais où les acteurs sont les véritables moteurs de cette histoire (mention spéciale à Peter Dinklage et à Paula Garces). On repense au cinéma de Hal Hartley (et en particulier à « Trust »). Du très bon cinéma indépendant.
(Thierry Moutoy, Uccle)

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