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Critique

SEXOTICA

publié le

Vous souvenez-vous de Slim & Slam ? Slim (Gaillard) et Slam (Stewart) étaient deux authentiques pointures du jazz des années 30, des instrumentistes de haut vol invités par tout le gratin de l'époque. Ils ont co-fondé un groupe de jazz complètement […]

Vous souvenez-vous de Slim & Slam ? Slim (Gaillard) et Slam (Stewart) étaient deux authentiques pointures du jazz des années 30, des instrumentistes de haut vol invités par tout le gratin de l'époque. Ils ont co-fondé un groupe de jazz complètement loufoque et déjanté : Slim & Slam (UG0144). Qu'est-ce qu'ils ont dû se marrer ! Sex Mob, ce sont les Slim & Slam du troisième millénaire. Je sais, on les associera plus évidemment à Medeski, Martin & Wood avec qui ils ont d'ailleurs collaboré. C'est un quartet (très) new-yorkais articulé autour de la trompette à coulisse de Steven Bernstein (UB4382 et UB4383, entre autres) qui a démarré à la légendaire Knitting Factory. Pour ce quatrième album, on constate quelques changements. Les compositions ne laissent plus de place aux reprises sacrilèges et la postproduction a évolué vers un son qui a gagné en compacité. Pour le reste, on retrouve le même jazz inventif, festif et provocateur à la rythmique axée groove. Comme Medeski, Martin & Wood, c'est « vrai ».
Mais cette formation, qui se voit coller à peu près toutes les étiquettes qu'il est possible de ramasser dans le domaine de la musique, se revendique jazz. Pas du jazz, pas une sorte de jazz. Jazz. Rendons-leur alors l'honneur de les réinscrire dans l'histoire de cette musique.
MK

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