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Critique

DJANGOVISION

publié le

Romane revisite ici, une fois de plus, les compositions de Django Reinhardt.

 

Romane revisite ici, une fois de plus, les compositions de Django Reinhardt. Ce qui ajoute un intérêt certain, c'est qu'il est ici en compagnie d'un instrument insolite pour ce genre de musique : l'orgue Hammond, joué magistralement par Benoît Sourisse, accompagnateur de Didier Lockwood, Sylvin Marc, Jacques Pirotton… Cet onctueux mélange d'orgue et de guitare apporte sans conteste un éclairage nouveau sur l'œuvre d'un Django, trop souvent envisagée sous l'angle de la nostalgie « rétro ». Rajeunie, époussetée, on trouvera sur ce disque une émotion toute moderne, prouvant l'immortalité des compositions du génial guitariste. Ce vent nouveau n'est pas sans évoquer également les ambiances des duos de Jimmy Smith avec Kenny Burrell, autres temps, autres lieux, même feeling ! J'ai particulièrement apprécié le dialogue virtuose de l'aventureux Anouman ou encore le décoiffant Place de Brouckère . La guitare de Romane affiche gaillardement un son moderne. Point de passéisme, musique dépouillée de ces tics chers aux dogmatiques de tout poil.
(Michel Wulput, Discobus)

 

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