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Critique

PEAU NEUVE

publié le

L'art de la simplicité

 

L'art de la simplicité

Ce très bel album commence tout doucement sur une ballade à la guitare. « Le revenant » met en scène un mort qui revient voir sa compagne et lui parle au creux de l'oreille. Une chanson belle et triste, avec néanmoins ces petites touches d'humour qui font la politesse du désespéré.
Le ton est donné: nous avons ici du travail d'orfèvre, avec onze petites pépites à peine dénaturées. Simple et efficace !

En bon observateur, Thibaud Defever alias «Presque oui» écrit, en collaboration avec Isabelle Haas, des chansons qui peuvent parler à tout un chacun; des chansons qui font rêver, sourire ou prendre en pitié, car nous avons tous vécu ces petites scènes du quotidien.

D'une voix veloutée, «Presque oui» conte les histoires simples et compliquées de la vie ordinaire avec des intonations justes et nuancées.

Un petit côté Mathieu Boogaerts pour la naïveté assumée, un petit côté Gérald Genty pour l'art de raconter des histoires, un petit côté Katerine période « Mes mauvaises fréquentations » pour les textes doux-amers truffés d'humour.
Presque oui ?
Non, pas « presque » !

Selec

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