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Critique

MAKE ME LOVE YOU

publié le

Il y a des types ou des collectifs qu’on aime pour leur profil de tête à claques, même s’ils possèdent un nom qui, par affinités électives et bibitives (Pivot = bière en polonais et en tchèque), se devaient d’attiser une légitime curiosité. Pour les […]

Il y a des types ou des collectifs qu’on aime pour leur profil de tête à claques, même s’ils possèdent un nom qui, par affinités électives et bibitives (Pivot = bière en polonais et en tchèque), se devaient d’attiser une légitime curiosité. Pour les Australiens de Pivot dont ce « Make Me Love You » commence quelque peu à dater (il est sorti en 2005 et toujours pas de successeur à l’horizon), impossible de se débarrasser de cette irrépressible envie d’écrire Tortoise à chaque mention faite de leur nom. Ce qui n’est en soi pas trop gênant dans la mesure ou l’emblématique groupe à géométrie variable de Chicago pédale quand même dans la semoule depuis la suite bénie de ses « Millions Now Will Living Will Never Die » (96) et « TNT » (98). Car mis à part leur dernier forfait, « The Brave And The Bold » (06), un disque de reprises exécutées l’œil en coin avec un Will Oldham (Bonnie « Prince » Billy) qu’on imaginait pas aussi farceur, les Américains se sont laissé dépasser par leur penchant cérébral, alors que jusqu’à là, leurs albums étaient à 50% redevables du cœur alors que les 50 autres émanaient directement du cerveau. Pivot nous rappelle que les neurones sont loin (en musique) de faire l’affaire et « Make Me Love You » ressemble presque à une plaque de Tortoise pour flâner sur les plages cet été ! Du kraut rock au goût légèrement salin qui se ballade main dans la main d’une electro aussi discrète que fidèle. De la pop qui s’adonne à l’expérimentation (option minimaliste) comme d’autres à un loisir de vacances, sans forcer et rien que pour le plaisir…. Pas bégueule pour un Cent, John McEntire (de Tortoise…) a promis de les produire au prochain !

Yannick Hustache

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