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Critique

A SPARE TABBY AT THE CAT'S WEDDING

publié le

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Depuis un peu plus d’un an, un genre nouveau est apparu dans le cercle musical electro/pop c’est l’hauntology – ou spectralité. Qu’est-ce ?  

« En (très) gros, c'est une forme de nostalgie, mais avec un twist, puisqu'il s'agit d'un genre de rétro-futurisme, en clair, la nostalgie du futur (l'an 2000 et tout ça) tel qu'on le voyait dans les années 60 et 70, dans la science--fiction bien sûr, mais aussi dans les émissions de télé, notamment pour enfants (les feuilletons comme les émissions éducatives). c'est une période assez optimiste, voire utopiste, et le moins qu'on puisse dire, c'est que 50 ans plus tard, ce fameux futur ne s'est absolument pas réalisé, d'où les regrets et la nostalgie ...

Et donc tous ces artistes, qui ont en commun cette fascination pour cette période, et les pronostics (ratés) sur le futur qui avaient court alors, recyclent, samplent, imitent, etc.. le son de la télé et de la radio (anglaise) de cette époque (et la musique qui l'accompagnait, le BBC radiophonic workshop, Basil Kirchin, la library-music que le label Trunk réédite, par exemple ...) »

Le catalogue du label Ghost Box est également dédié à l’hauntology. Il est très bien représenté dans nos collections.

Pour ce quatrième album de Moon Wiring Club, « la majorité des samples viennent de feuilletons télé british comme LePrisonnier, ou Doctor Who, et des choses plus obscures qui ne sont pas arrivées chez nous (The Flumps, Casting the Runes, Raffles ou Ace of Wands).

Il a en plus une fascination pour l'enfance, l'imagination des enfants, les histoires pour enfants, etc… et l'idée d'un monde imaginaire tel que les enfants en construisent, et qui sont l'autre inspiration de sa musique (son website par exemple est construit comme l'office du tourisme d'une ville fictive nommée Clingskell. Et pour la petite histoire le monsieur de Moon Wiring Club fait sa musique au joystick, sur une playstation 2. »

En résumé, c’est un disque qui se ballade entre la pop et l’electro, les plages sont relativement courtes et il y a du texte entrelacé de musique. Le matériel sonore qu’il a pioché dans ses séries est coupé en micro séquences, qui sont ensuite recollées, montées à l’envers, redécoupées accélérées… Le résultat est ludique et très narratif.

Pour en savoir encore plus sur l’hauntology

Article réalisé avec l’aide de Benoit Deuxant, que je remercie.

 

 

 

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