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Critique

MARITIMA

publié le par Daniel Schepmans

Subtilement ailleurs

Sommaire

Le disque commence comme une fausse bande son, on se croirait presque dans ‘L'odeur de la papaye verte’ et dans un Vietnam bizarre.

J’exagère sans doute pour la réminiscence pourtant c’est bel et bien l’effet que me fait ce disque, il est subtilement ailleurs, il laisserait entendre qu’on sort d’un rêve où tout est familier mais où on se lève pour tenter de reconstruire une vie avec une imagination nouvelle. C’est ce à quoi me fait d’ailleurs penser le titre, on dirait un prénom féminin mais la mer se trouve dans la consonance et la mer c’est toutes les mers, c’est plus qu’ailleurs tous les mondes possibles.

Musicalement c’est comme un flux de conscience, on y trouve de la douceur, des moments d’un tribal quasi aérien, des parties vocales tellement partagées entre français et anglais qu’on croirait entendre une nouvelle langue et peut-être surtout trois plages à la sensibilité instrumentale très envoûtantes : South of Tucson, Carnaval mou et Dusk, à la construction en imperceptibles décalages. C’est là, dans ces chansons-paysages,  que l’album a commencé à me tourner dans la tête jusqu’à la faire tourner pour de bon.

Le pouvoir des chansons est considérable quand elles nous touchent au point de nous guider vers les imperceptibles glissements  qui finiront par fonder nos questionnements. (DS)  

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