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Critique

SECONDHAND DAYLIGHT

publié le

Ce second album du groupe fondé par Howard Devoto, risque, encore aujourd’hui, de faire crisser quelques oreilles les plus intégristes. À des lieues de l’instantanéité et des jets pop de sa formation initiale, The Buzzcocks, il élabore ici (en […]

Ce second album du groupe fondé par Howard Devoto, risque, encore aujourd’hui, de faire crisser quelques oreilles les plus intégristes. À des lieues de l’instantanéité et des jets pop de sa formation initiale, The Buzzcocks, il élabore ici (en compagnie de quelques futures figures de la new wave à venir : Barry Adamson, Dave Formula) un chapelet de compositions associant chant bilieux, propos apocalyptiques et écriture aux développements tortueux, presque virtuoses. Se dessinent ici les lignes de force d’une sorte d’art punk (on oserait lâcher le terme « pomp punk ») qui encapsulait la rage de son temps dans une enveloppe glaciale et un cadre narratif, un dispositif bien loin d’inviter l’auditeur à toute activité propice au défoulement physique et psychique. Mal-formé et mal-aimé dès sa genèse, ce disque à l’enveloppe incertaine intrigue pourtant encore aujourd’hui et quelques artistes de maintenant, de Radiohead à TV On The Radio, lui doivent probablement quelque chose. [retour]
Jacques de Neuville

 

 

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