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Critique

LIEDER: ERNSTE GESÄNGE / SONATE PIANO

publié le par Marie De Wautier

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Sommaire

Eisler

De la Vienne des années vingt au Berlin de la République de Weimar, en passant par l’immigration aux Etats-Unis entre 1933 et 1948, au retour à Vienne après la chute du nazisme pour s’achever dans le Berlin-Est (1950-1962), Hanns Eisler (1898-1962) a connu de nombreuses révolutions artistiques et politiques au cours de son existence. De son enfance à Vienne dans un cadre privilégié où musique et littérature priment, il est éduqué par la suite dans un lycée d’état. C’est à cette époque-là qu’il entend parler du communisme. Entre 1919 et 1923, il étudie avec Arnold Schoenberg et adopte le dodécaphonisme dans ses compositions. En 1925, il s’installe à Berlin et confirme son souhait de créer une musique politique. Il s’éloigne alors de la vision musicale de Schoenberg et du postromantisme pour s’orienter vers des musiques à caractère plus populaire. Théoricien, compositeur, Hans Eisler est aussi écrivain pour un journal communiste. C’est dans ce contexte qu’il fait la connaissance de Bertolt Brecht. Leur longue collaboration – théâtre, chants politiques, etc. – s’achèvera à la mort de Brecht en 1956. Auteur de la musique de l’hymne national allemand utilisé entre 1949 et 1990, Eisler écrit aussi pour divers réalisateurs (Alain Resnais, Louis Daquin). Il compose pour d’autres genres dont la symphonie, l’opéra et la mélodie. L’œuvre ultime du compositeur autrichien, Les Ernste Gesänge (Chants graves) pour baryton et orchestre à cordes est présentée dans cet enregistrement

 

Marie de Wautier

 

Choc de Classica octobre 2013.

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