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Critique

LEVIATHAN

publié le par Celine Lepinois

Flavien Berger, jeune professeur d’art, plasticien et musicien autodidacte repéré par Judah Warsky, présente un premier album expérimental baptisé « LEVIATHAN ». Un « monstre » énigmatique et envoûtant qui chamboule les codes de la pop !

Sommaire

 

Après les deux  EP« Glitter Glaze » et « Mars Balnéaire », le jeune Flavien Berger, professeur d’art, plasticien et musicien autodidacte repéré par Judah Warsky, présente son premier album baptisé « LEVIATHAN ». Un « monstre » énigmatique inspiré par la mythologie, la littérature et le cinéma de science-fiction.


La galette garnie de dix perles électro-pop débute par le morceau « 8888888 ». Un titre bizarre qui comme tout le reste du disque est baigné de nappes psychédéliques, répétitives et hypnotiques. Dans ce projet, on pénètre au cœur d’une musique électronique expérimentale avec des synthés, des boîtes à rythmes et des sons futuristes voire robotiques ou cosmiques. Les sonorités qui font involontairement penser à celles des années quatre-vingt lui ont été insufflées par son ordinateur et les jeux musicaux de sa Playstation 2 (Music 2000).

Entre les nombreux passages instrumentaux bricolés, l’aventure se poursuit avec entre autres les excellents « Abyssinies », « La fête noire », « Vendredi » et « gravité ». Des titres oniriques et romantiques peuplés de paysages aquatiques, d’amours à sens unique, de créatures chimériques (sirènes, momies, fantômes de baleines, prédateur en plexiglas…). On pénètre ici en des lieux chargés de mystères tels que les limbes, les abysses, les fonds marins, une fête foraine ou un labyrinthe.

 

Tous ces décors surréalistes sont fantasmés par des textes souvent simples et absurdes (On pense au chanteur Philippe Katherine) du type « Le soleil dans la maison on on, c’est joliii i après la pluie ii …», « Sur le rail cardiaque et sauvage, Je survole l’astropole de mes rêves, sur le rail cardiaque et sauvage je survole l'astropole de mes rêves, … » ou « Oh chérie tu sais oh chérie tu sais je n'attendais que toi dans la nuit sous la lune je suis saoul, tu m'allumes et j'aime bien, … ».

Un véritable voyage initiatique où les mots et les sons jouent et forment des images de toutes beautés.
Un disque OVNI agréablement lancinant et planant qui questionne les codes de la pop française.


À découvrir sans tarder !

 

 

Lépinois Céline.

 

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