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Critique

TOISON D'OR (LA)

publié le par Marie De Wautier

Découverte

Sommaire

Johann Christoph Vogel (1756-1788) passe son enfance et son adolescence à Nuremberg et Ratisbonne où il étudie la composition et divers instruments dont le cor. En 1776, il prend la décision de s’installer à Paris, attiré par l’effervescence artistique créée par la reine, Marie-Antoinette. La même année, il assiste au succès de Gluck (1714-1787) lors de la représentation d’Alceste. Ce dernier brille par sa renommée et ses œuvres y sont beaucoup jouées. Vogel devient un fervent admirateur de cet ainé et lui dédie son premier opéra, la Toison d’or. Cette tragédie lyrique porte à la scène les personnages de Médée et de Jason, sujet un peu moins en vogue à la veille de la Révolution. Après neuf représentations et peu de succès, on tenta alors de redonner vigueur à l’œuvre en y ajoutant des ballets pantomimes. Rien n’y fit et l’opéra rejoignit les oubliettes. En 1788, une autre tentative de reprise eut lieu sous le nom de « Médée à Colchos ». Le décès du compositeur mit fin à la possible renaissance de cette œuvre. Dans un contexte de querelle entre Gluckistes et Piccinistes qui s’éternisait depuis 1778, Vogel s’inscrit dans l’évolution de l’opéra français entre Gluck et Spontini et est le témoin de la diversité des styles musicaux existants en cette fin de 18ème siècle.

Choc de Classica décembre 2013 - janvier 2014

 

Marie de Wautier

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