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Critique

BETON

publié le

Matériau de prédilection des sociétés industrielles, le béton fait partie du quotidien. Économique et rapide à mettre en œuvre, il inonde le paysage, servant tout aussi bien à la construction de villas, HLM, écoles, prisons, buildings, banques, […]

Matériau de prédilection des sociétés industrielles, le béton fait partie du quotidien. Économique et rapide à mettre en œuvre, il inonde le paysage, servant tout aussi bien à la construction de villas, HLM, écoles, prisons, buildings, banques, bunkers, églises, palais de justice, musées, usines, salles de sports, centrales nucléaires, supermarchés, bancs publics… Le citoyen aujourd'hui est littéralement coulé dans le béton. Katharina Klement explore cet aspect sournois du matériau. Blocs unisyllabiques qui s'empilent les uns sur les autres. Mur. Séparation de plus en plus haute, fossé de plus en plus large. Le revers de la médaille des sociétés industrielles. Grisaille environnante, froideur, courants d'air urbains, bouchage de toute ouverture, matière inerte sans âme, usure précoce. Les compositions de Katharina Klement tentent de rendre compte de tous ces éléments. Elles rappellent la bande originale du film Eraserhead (1976) de David Lynch. Résonance creuse d'un monde industriel. Ambiances sonores très intéressantes.
Cf. Werner Dafeldecker & Klaus Lang; Herbert Distel; BO de Eraserhead (David Lynch)
(Bertrand Backeland)

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