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Critique

SIX LITANIES FOR HELIOGABALUS

publié le

Bon sang, dans sa revisitation des grandes figures de l’art décadent fin de siècle et fondatrices de l’avant-garde, Zorn ne nous épargnera même pas Héliogabale ! (C’est comme si, dans les sujets choisis, il oubliait de traiter de la société actuelle ! […]

Bon sang, dans sa revisitation des grandes figures de l’art décadent fin de siècle et fondatrices de l’avant-garde, Zorn ne nous épargnera même pas Héliogabale ! (C’est comme si, dans les sujets choisis, il oubliait de traiter de la société actuelle ! ? Sauf qu’au niveau du son, du langage sonore, il reste plus ou moins en phase…)
Héliogabale, c’est un texte important d’Artaud (que Zorn cite bien entendu).
Mais il y a de quoi bien s’amuser en écoutant ce CD malgré quelques lourdeurs (principalement l’utilisation de clichés, quand la musique se fait trop ciné-narrative, et des séquences un peu vaporeuses mystiques, kitch). Mais les passages harcore ronflent et arrachent vraiment bien. Le long solo de Mike Patton (illustrant je suppose la démence et la solitude de l’empereur anarchiste), bien que n’étant pas épargné de clichés, est impressionnant.
Peut-être qu’Héliogabale aurait préféré la musique de Von Südenfeld ! ?
Zorn jongle avec quelques-uns de ses différents registres et diverses incarnations : Painkiller, Naked City, musique de film, écriture classique, jazz… registres qui s’enchevêtrent pour cerner les différentes facettes du personnage. Brutal, rêveur, délicat, monstrueux… C’est costaud.
L’objet CD est soigné, stylé, parfumé à la rose.

 

 

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