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Critique

YOUR PAST COMES TO HAUNT YOU

publié le

15 rééditions en 2011 Une sélection de David Mennessier (conseiller d'achat Rock, Electro, etc...)

Du parcours du guitariste John Fahey (1939-2001), on retient souvent deux périodes « en plein » et une « en creux » : respectivement les années 1960 où, en compagnie de ses pairs Leo Kottke, Robbie Basho ou Peter Lang, il hébergeait sur son propre label Takoma « l'école primitiviste » de la guitare américaine (une sorte d'anneau de Möbius réussissant le tour de passe-passe d'associer, de manière à la fois fluide et dynamique, tradition et avant-garde : d'une part, le fingerpicking de la country et du blues traditionnels et, d'autre part, des éléments puisés du côté de Bartók, de la musique indienne ou indonésienne, etc.) ; sa renaissance à la fin des années 1990 dans une veine plus électrique et écorchée vive, à côté de ses fils spirituels Jim O'Rourke et Glenn Jones et, entre les deux, à partir de la fin des années 1970, des années plus fantomatiques marquées de l'ombre de la bouteille, des ennuis de santé et de couple. Mais on sait généralement moins, qu'avant son premier LP autoproduit (John Fahey/ Blind Joe Death en 1959), entre ses campagnes de collectage de vieux disques de blues dans le Sud des États-Unis et l'écriture de sa thèse de doctorat sur Charley Patton, Fahey avait enregistré de nombreuses sessions pour Fonotone, dernier label de 78t en activités, sous la houlette de Joe Bussard. Ce sont 115 de ces morceaux, pour la plupart inédits, que Glenn Jones et Dust-to-Digital sortent aujourd'hui de l'oubli, accompagnés d'un livre de plus de soixante pages. (PhD)

 

 

 

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