Comme c’est le mois de la reprise dans la Sélec, j’en profite pour vous présenter ce disque qui rend hommage au compositeur américain Burt Bacharach.

Jim O’Rourke est un musicien touche-à-tout . Il est non seulement compositeur-auteur-interprète, il est également producteur, guitariste et claviériste. Quant à ses genres musicaux de prédilection,  ils sont totalement dispersés. Il est tout aussi capable de s’éclater dans la noise, de côtoyer le monde du jazz le plus pointu, de devenir musicien à part entière de Sonic Youth, que de faire des disques de pop easy listening. Il suffit de surfer sur internet ou sur le site de la médiathèque pour se rendre compte des capacités du bonhomme, il a même été conseillé musical pour le cinéma.

Bacharach, compositeur et pianiste américain. Je pense pouvoir dire sans problème que c’est un des compositeur de tubes des plus prolifique. Chacun connait au moins 2 chansons de Bacharach.

Quand on écoute les productions pop de O’Rourke, il ne faut pas être fin stratège pour se rendre compte de l’influence de Burt Bacharach.

Pour enregistrer ce disque il s’est entouré de Thurston Moore  (Sonic Youth) et de Glenn Kotche (Wilco) pour le côté américain et des musicien(nes)s de Boredoms ou du Yellow Magic Orchestra, ainsi que la chanteuse Kahimi Karie pour le côté japonais.

La trame originale des chansons est respectée, mais il y a toujours un petit quelque chose de décalé comme sur « After de Fox » qui contient des interventions en japonais, ce qui donne un  côté inattendu. Et bien entendu le magnifique « Always Something There to Remind Me » somptueuse chanson d’amour interprétée par Thurston Moore au chant et  aux légers effets noise. Et je passe sur toutes les chansons interprétées par les chanteuses japonaises au timbre enfantin et à l’accent charmant.

Je suis sûre et certaine qu’en écoutant cet album, vous aurez une impression de déjà entendu mais où et quand ? Hé hé c’est un peu là le génie de l’un et de l’autre !