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Critique

DOUZE FOIS PAR AN

publié le

Sortie de sa chrysalide nattée, la nymphe polychrome déploie

Sortie de sa chrysalide nattée, la nymphe polychrome déploie avec jubilation ses élytres irisés au prisme d'humeur taquine et d'esprit frondeur. Cette   tellurique métamorphose valait l'attente ! Tout est bon chez elle sur l'île déserte, il faut tout emporter. Un talent scénique affirmé, le chaud et l'attirant d'une écriture volcanique en suspension et collante à la fois. L'investigation lucide et sans déférence de ces peccadilles qui cimentent les collusions universelles. Le sautillant et frétillant d'une interprétation passant avec insolence de la douce gravité à l'espièglerie mutine. Bien plus qu'attendu, bien plus qu'intéressant, le dernier Cherhal garde sous sa fraîcheur une volonté d'exploiter divers registres. Une autorisation d'affirmation « encore fragile » qui, sous la houlette de Vincent Segal, se recentre pour affiner ce qui est déjà présent, un auteur-compositeur-interprète aux aptitudes évidentes. Et le bruissement d'aile d'un papillon à Paris peut provoquer un raz-de-marée à Tokyo.
(Brigitte Lebleu, Charleroi)

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