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Critique

CHARLES & LÉO

publié le

Je reste dans les souvenirs (automne) ! ? Bon sang, les Fleurs du Mal par Ferré, magnifique microsillon illustré par Szimkovicz, l’a-t-on bien usé ! Parce qu’il rappelait et exploitait la chair de poule éprouvée aux premières rencontres avec […]


Je reste dans les souvenirs (automne) ! ? Bon sang, les Fleurs du Mal par Ferré, magnifique microsillon illustré par Szimkovicz, l’a-t-on bien usé ! Parce qu’il rappelait et exploitait la chair de poule éprouvée aux premières rencontres avec Baudelaire. Aussi je me suis précipité sur ce Murat chante Baudelaire avec musiques esquissées par Ferré. Je suis intoxiqué par le souvenir : d’abord la grandiloquence criarde de Ferré manque, le maniérisme dandy de Murat énerve ! Puis ça travaille. Ce qui reste en premier dans la tête est la musicalité très « Ferré », dans laquelle le Murat baudelairien se coule à merveille (au moins ici Murat chante quelque chose de précis, écriture sans déchet, poésie sans approximation, ça lui va bien). Je réécoute, encore et encore, certainement c’est une réussite ! J’avale le maniérisme muratien. Ce qui subsiste réellement est le désir de reprendre la lecture de Baudelaire, seul, dans le silence de la nuit, en guise d’examen de minuit, et de renouer avec la manière de « musicaliser » ces poèmes toujours impressionnants, selon sa propre manière de lire, de les rythmer, de les faire sonner intérieurement . Ça reste la meilleure interprétation possible.

(PH)

 

 

 

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