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Critique

METAL MUSIC MACHINE

publié le

Puissant, sépulcral, hiératique ou déchaîné. Références metal, gothiques… et tous les avatars du Mal Sonore ! Mais avec un geste esthétique différent, une fibre et des postures travaillées, installées comme on parle d’installation en art plastique, […]

Puissant, sépulcral, hiératique ou déchaîné. Références metal, gothiques… et tous les avatars du Mal Sonore !  Mais avec un geste esthétique différent, une fibre et des postures travaillées, installées comme on parle d’installation en art plastique, éléments connus disposés pour évoquer ce qu’ils signifient dans leur usage ordinaire, mais sous forme de décalage, de manière à leur faire dire aussi autre chose. Une profondeur tourmentée, vociférante. Les figures soniques connues sont ainsi exacerbées, radicalisées, savantisées et passées au chalumeau noise. Pour commencer déboule « Friends of Satan », presque cliché, charge redoutable, outrance qui réintroduit un raffinement dans le matériau brut. Une longue plage immobile, répétitive, vagues de décibels assénées avec précision implacable, et se décomposent sur place. Ou long dispositif qui sature l’écoute, coulées sombres et étouffantes où se tordent les clameurs malsaines de guitares et de basses saturées. C’est lourd et sans graisse, imposant et sec. Aussi des plages plus courtes viscéralement explosées, possédées. Un régal.
Avec l’un ou l’autre membre de l’entité Jazzkamer (avec 2 z !)

www.jazzkamer.com

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