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Critique

EACH MAN KILLS THE THINGS HE LOVES

publié le

Les chouchous du rock dans le divan - Samedi 27 novembre 2010

Un disque du passé à re-découvrir.

L’histoire commence en 1976, quand Gavin Friday, Maurice Seezer et Bono se rencontrent à des cours organisés par le réalisateur Jim Sheridan pour apprendre à développer un jeu de scène. Pour Bono, on connait la suite, quant à Gavin Friday il a été le frontman du groupe Virgin Prunes jusqu’en 1986.

Il retrouve alors son ami Maurice Seezer, musicien multi-instrumentiste et ensemble ils écrivent des musiques pour  les films de leur compatriote et ancien prof Jim Sheridan.

Gavin Friday interprète également divers petits rôles dans des films irlandais.

En 1989, il sort « Each Man Kills the Things He Loves » avec son comparse Maurice « The Man » Seezer. Un album fortement inspiré par l’œuvre de Bertold Brecht et dont la plage titulaire est issue d’un poème d’Oscar Wilde. Toutes les musiques ont une forte tonalité cabaret. Ce qui n’est finalement que normal puisque déjà avec les Virgin Prunes, ils théâtralisaient fort leur musique. Les compositions reposent sur le piano de Seezer, mais nous y entendons aussi  Bill Frisell et Marc Ribot à la guitare parmi des musiciens peut-être moins connus. Si les années ont été intransigeantes pour un ou deux titres, je peux vous assurer que la grosse majorité des chansons n’ont pas terni.  Deux plages sont particulièrement remarquables : « Apologia » et « Next » une reprise de « Au suivant » de Brel

Quel talent !

 

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