Quatrième voile levé sur l'œuvre du guitariste hongrois. Gadó n'a pas son pareil pour stimuler agréablement nos sens et notre imagination, par ses évocations, à la fois lyriques et tendres, de contrées enfouies au fond de notre inconscient. Toujours entouré par les mêmes partenaires d'exception, totalement en symbiose, avec le maître, il nous plonge, tête la première, dans ce « royaume inconnu », d'où on ressort frissonnant et rêveur, se demandant comment Ornette Coleman a pu jouer avec Django Reinhardt et le folklore d'Europe de l'Est dansé avec le blues ? Extraordinaire tour de magie !
(Lionel Charlier, Seraing)