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Critique

IN ANIMAL TONGUE

publié le

Evangelista est un des projets de l’américaine Carla Bozulich. Ayant plusieurs cordes à son arc, elle est à la fois chanteuse, compositrice, illustratrice, multi-instrumentiste. Sa discographie est assez étendue, on la croise avec The Geraldine […]

Evangelista est un des projets de l’américaine Carla Bozulich. Ayant plusieurs cordes à son arc, elle est à la fois chanteuse, compositrice, illustratrice, multi-instrumentiste. Sa discographie est assez étendue, on la croise avec The Geraldine Fibbers,  Thurston Moore, Lydia Lunch, Marc Ribot, Willie Nelson …

Sous son propre nom, elle sort trois albums, elle y est entourée de Nels Cline (Wilco) à la guitare et de Devin Hoff à la basse plus quelques invités qui vont et viennent. Leur troisième album sort en 2006 et s’appelle Evangelista qui par la suite deviendra le nom du groupe dans lequel on trouve plus ou moins les mêmes musiciens. A noter, ils y font une cover de « Pissing » du groupe Low à tomber par terre.

Avec le groupe Evangelista, elle continue sur sa lancée, c'est-à-dire des compositions sombres et torturées qui touchent au morbide dans un style dépouillé, des textes récités d’une voix rauque qui rappelle Marianne Faithfull ou Patti Smith dans leurs moments les plus sombres, comme dans la plage titulaire par exemple.

Musicalement parlant « Tunnel To The Stars » est plus étoffé avec un assemblage de cordes impressionnistes, mais toujours aussi désespéré.

L’album a été enregistré dans différentes maisons, la forêt, les granges, le désert et le centre artistique de Montalvo, et il est publié sur le label canadien Constellation.

Barry Adamson réalisateur de films auditifs

Musicien anglais qui sévi depuis 1977, il a trempé dans différentes disciplines, différents genres avec différents musiciens.

Le plus souvent avec beaucoup de talent mais la reconnaissance du public n’a malheureusement pas toujours suivi. Ses disques tombent dans l’oubli, ce qu’ils ne méritent absolument pas. Voici donc un portrait pour vous aider à le découvrir et à défricher son travail.  Je le considère comme un des précurseur de Portishead en terme de narration et d’ambiances urbaines nocturnes anxiogènes. 

Il a débuté sa carrière comme bassiste au sein du groupe post-punk Magazine, après quelques pérégrinations il a rejoint Nick Cave & the Bad Seeds pour quatre albums (From Her to Eternity, The Firstborn is Dead, Kicking Against the Pricks, Your Funeral My Trial). Il se lance alors dans une carrière solo et sort du format rock pour faire des musiques pour des films hypothétiques. Il est inspiré par le travail de compositeurs comme Ennio Morricone, John Barry, Henry Mancini, Elmer Bernstein… Et pour commencer il sort «The Man With The Golden Arm» en hommage à Bernstein et au merveilleux film du même nom réalisé par Otto Preminger en 1956. La version de Adamson est fastueuse, flamboyante. Il continue sur sa lancée et se met à nous raconter des films pour les oreilles, mis en scène comme des romans radiophoniques.

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