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Critique

RUNNERS FOUR (THE)

publié le

Vingt plages anti-morosité. Chapeau pour les mélodies simples,

Vingt plages anti-morosité. Chapeau pour les mélodies simples, la voix féminine d'une fraîcheur toute japonaise, le caractère sobre et net d'une électricité franche dans les guitares, toutes
les saveurs pastel et vives d'une pop qui prend constamment des risques, sans un poil de lourdeur et inventive depuis plus de cinq albums, germant verte et brillante sur les racines des Pixies, Blonde Redhead et Sonic Youth.
Simultanément Green Cosmos (Menlo Park, USA, 2005 - ), un mini-album jusqu'à ce jour accessible seulement au Japon, tombe des nues droit dans les bacs « découvertes » de la Médiathèque.
Toujours cette insatiable pop ludique et kitsch à mourir, qui emberlificote à merveille trois cents idées musicales en sept plages et 15 minutes 29.
Mais attention il n'y a aucun excès de poids, les chansons respirent à pleins poumons, on danse, on rit, on rêve, on s'excite, on parodie et on déconstruit les clichés de variété internationale, pendant que la petite Matsuzaki Satomi, la chanteuse guitariste et leader du groupe, veille à l'éternelle fraîcheur de sa maison de poupée punk si bien que la frénésie des deux guitares, de la batterie et des claviers acides laisse encore de la place à toutes sortes de petites inventions rythmiques, vocales ou électroniques pour ne citer qu'elles.
Un fameux travail sur les arrangements permet à Deerhoof de mettre en l'air tout ce qu'il y a d'utile dans une bonne kitchenette et d'arriver à ce que tout reprenne sa place comme dans un nouvel épisode de Ma Sorcière bien aimée.

PCO


Prolongez le plaisir grâce aux intarissables fontaines de jouvence que sont les albums suivants :

« Reveille », 2002,
« Apple O' », 2003,
« Milk Man », 2004,

Tous sortis sur le bon label américain Kill Rock Stars, où rien n'est inintéressant depuis près de quinze ans.

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