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Critique

AVATAR

publié le

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Le groupe californien nous propose, pour son quatrième album, un disque d’un autre âge, qui pourrait bien faire office d’OVNI chez beaucoup de jeunes auditeurs.
Les cinq musiciens nous ont concocté ici un savant mélange de free rock mâtiné de jazz et d’une touche de blues, le tout baignant dans une sauce progressive. Les titres, pour la plupart assez longs – six minutes en moyenne – laissent une grande part à l’improvisation ; des morceaux qui donnent en tous cas envie de voir ces gens-là sur scène
Plus posé, moins heavy que Blue Cathedral, leur précédent opus, Avatar n’en reste pas moins un album dense et parfois bouillonnant, avec des passages noisy, des changements de rythme et un chant tendu à l’extrême style Robert Plant. D'ailleurs contrairement à Blue Cathedral, on est plus ici dans l’univers de Led Zeppelin que dans celui de Black Sabbath, du Led Zeppelin agrémenté cependant d’un noise rock inventif. Des plages plus free jazz,  dénotent aussi une filiation avec des musiciens expérimentaux, comme Jeff Beck sur certains de ses albums.
A contre-courant du rock actuel, Comets On Fire, qui n’en sont pas ici à leur coup d’essai, n’ont pas vraiment percé ces dernières années. Il est difficile de trouver une ascendance pop dans Avatar, et c’est peut-être cela qui condamne le groupe à un relatif anonymat. Mais le succès actuel de groupes comme The Raconteurs, qui prônent un retour à un rock résolument roots, pourrait constituer pour les Comets un terrain favorable à une reconnaissance tardive.


 

 

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