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Critique

CAP WALLER

publié le par Celine Lepinois

Bertrand Belin est de retour avec Cap Waller. Un cinquième album envoûtant et feutré qui cherche à nous mener vers de nouveaux rivages.

Auteur-compositeur, guitariste et interprète breton, Bertrand Belin est de retour avec Cap Waller. Un cinquième album baptisé ainsi en hommage à son ancien mentor, le chanteur et guitariste de folk Hugh Waller.

Le projet sort deux ans après son encensé Parcs où il nous baladait à travers une musique douce et enveloppante. Cette nouvelle galette est à nouveau enregistrée au studio Yellow Arch à Sheffield en Angleterre avec la même équipe : Tatiana Mladenovitch (batterie, chœur), Thibault Frisonin (guitare, basse et claviers) et Mark ’Shez’ Sheridan (guitares, lap Steel).

Avec ces onze pépites rock folk saupoudrées de funk, de mambo, de rumba ou de bossa nova, notre dandy à la voix exceptionnellement grave et envoûtante cherche à nous mener vers de nouveaux rivages.

Dès l’ouverture du premier titre « Que tu dis», notre artiste nous entraine dans son univers à la fois élégant, feutré et mystérieux. S’ensuit le morceau « Folle folle folle » où l’on se laisse hypnotiser par un rythme chaloupé qui donne furieusement envie de taper du pied. Un peu plus loin, on découvre une « Altesse » mélancolique baignée de riffs de guitares voluptueuses.

Ensuite, les autres morceaux dominés par la batterie et les guitares acérées (tout comme les précédents d’ailleurs) s’articulent autour de mélodies solaires dépouillées très américaines, d’un phrasé répétitif, d’arrangements élégants ainsi que d’une interprétation toujours nonchalante et sensuelle. Les textes poétiques et parfois sibyllins (tous écrits et composés par notre homme) abordent des thèmes presque toujours sombres et nostalgiques comme la folie, l’isolement, la peur, la fuite du temps, l’exil ou la rupture.

Bref, une belle promenade à travers des paysages sonores vaporeux qui tendent vers l’épure et l’esthétique musicale.

À découvrir !

Lépinois Céline

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