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Critique

BROOKLYN BABYLON

publié le par Daniel Schepmans

Une vision babelienne de Brooklyn

Sommaire

Le premier album de Darcy James Argue, Infernal machines (UA6856) avait été acclamé par la critique et on l’avait alors comparé à Maria Schneider, référence incontestée dans le monde des grands ensembles de jazz (c’est elle qui arrange le formidable ‘Sue’ sur Nothing has changed, le triple album rétrospectif de David Bowie). Son nouveau travail d’hybridation sur le big band est encore plus impressionnant. En collaboration avec le plasticien Danijel Zezelj dont l’œuvre propose une vision babélienne de Brooklyn, Argue pétrit  la matière par nature très architecturée de la grande formation d’une multitude d’influences et de détournements en parvenant à fondre jazz d’avant-garde, répertoire de Brooklyn, éléments rock ou aperçu folkloriques et en réussissant à rendre en même temps l’impression du collage, de fluidité et de cohérence, tout ceci sans oublier de laisser de la place pour les solistes, jamais laissés pour compte de ce carrousel aux styles multiples et qui ne sont pas traités comme de simples ponctuations.

Le monde des big band est en évolution constante et la création y est de très grande qualité, une compil donne un bon aperçu de cet univers, ‘Grands formats’ (U 7508). (DS)    



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