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Critique

BOIS & CHARBON

publié le par Celine Lepinois

Le guitariste Mocke (Dominique Depret) réapparait à présent au sein de la formation Midget ! Découvrez ce second album qui renouvelle la chanson française et sort des sentiers battus dans la lignée d’artistes comme Antoine Loyer, Léonore Boulanger, […]

Sommaire

Guitariste emblématique de la scène chanson la plus aventureuse – accompagnateur de Bertrand Betsch, Françoiz Breut, Silvain Vanot et plus récemment le duo Arlt –, auteur-compositeur-interprète au sein de Holden (en duo avec Armelle Pioline), Mocke (Dominique Depret) réapparait à présent au sein de la formation Midget ! Le duo composé avec Claire Vailler est fondé en 2009 au détour d’un concert organisé par le duo Arlt (Éloïse Decazes et Sing Sing). Une nouvelle complicité musicale qui voit nos deux artistes composer et écrire leurs propres chansons en toute liberté. Une seule règle compte ici : la recherche d’une identité propre.

                                                                                                    

Deux ans après leur remarqué premier album, Lumière d’en bas, un second titre aventureux baptisé Bois & Charbon voit le jour. Dans cet opus plus cérébral, habité et enrichi d’une batterie (Flavien Girard), la voix de Mocke se fait plus présente. Les guitares aériennes de ce dernier et la voix cristalline de Claire Vailler nous convient sur dix chansons pop toutes écrites en français. L’écriture des textes tout comme la musique se montrent épurées et gracieuses. Un style musical hypnotique rempli de quelques sonorités seventies, folk, orientales et électroniques.

 

L’atmosphère très lancinante et ouatée démarre et se résume bien avec les deux premiers titres « Les remparts » et « L’occident ». La voix tremblante de Claire nous caresse les oreilles et fait la part belle à des paroles au raffinement poétique.

On poursuit cette envoutante aventure avec les morceaux « Gorge s’enflamme », « Rhapsodie » et « Les soupirs encore ». Une exploration riche de mélodies limpides, de sons harmonieux, de douces dissonances ou de boucles obsédantes.

On termine en beauté avec le titre « Selda ». Une perle délicate où Dominique Depret se fait plus discret et où le dame joue avec les aigus de sa voix. Un final délicat dominé par un piano/voix des plus émouvants.

Un projet riche et ensorcelant qui renouvelle la chanson française et sort des sentiers battus dans la lignée d’artistes comme Antoine Loyer, Léonore Boulanger, Françoiz Breut, Holden ou encore Claire Diterzi.

À découvrir sans tarder !

 

Céline Lépinois

 

 

 

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