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Critique

PETITS CAUCHEMARS ENTRE AMIS

publié le

Du rock resserré et brutal, du post-punk comme on dit, interprété avec de la rage et du panache; la manifestation cathartique post-adolescente de la résistance à l’aliénation.

Du rock resserré et brutal, du post-punk comme on dit, interprété avec de la rage et du panache; la manifestation cathartique post-adolescente de la résistance à l’aliénation.
Et ici, on se demande si l’agent d’aliénation est la société ou alors la mythologie du rock’n’roll. Les rituels des sorties, de la drogue, de l’électricité, du cuir… sont au cœur des textes éructés par Mathieu Lescop. Asyl, groupe de La Rochelle, s’exprime en français sur la majorité des titres de son premier album. C’est l’occasion d’une plongée, trop rare pour les captifs de la langue de Charles Trenet, dans le vocabulaire typé de la jeunesse sonique. On se retrouve cerné d’icônes et de talismans, de mots crachés avec faim et délectation. On ouït aussi du germain et bien sûr de l’anglais, stigmate ubiquiste de l’aliénation rock’n’roll.
Petits cauchemars entre amis est une suite claquante de scènes de genre montées cut en vraie/fausse V.O., un kick d’adrénaline lancé à toute allure vers son épuisement, un moment d’urgence qu’on comprend, une fois n’est pas coutume.

Le parrain sonore d’Asyl : Gang Of Four : Entertainment (EMI, 1980), XG081A, dont le guitariste Andy Gill produit l’album des Français.
Deux grands frères électriques : Eighties Matchbox B-Line Disaster : Horse of the Dog (No Death, 2002), XE247A - The Rapture : Echoes (Vertigo, 2003), XR132J
JGM

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