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Visibilité des personnes transgenres : les artistes donnent le ton

Visibilité des personnes transgenres
Dans le cadre de la journée internationale de visibilité transgenre, PointCulture entend faire émerger divers.es artistes, tant cinéastes et acteur.trices que musicien.nes et créateur.trices de jeux vidéo. Cette médiagraphie traverse donc l'ensemble de nos collections – du cinéma de fiction au documentaire, en passant par la musique et le gaming – et met en lumière des réalisations de personnes transgenres, encore trop minoritaires sur le versant manifeste du domaine des arts.

Sommaire

Sense8 (Lana, Lilly Wachowski & J. Michael Straczynski, 2015-2018)

Créée, écrite et en partie réalisée par les soeurs Wachowski, toutes deux femmes transgenres, la série Sense8 met en scène le lien psychique qui unit soudainement huit êtres humains que rien ne destinait l’un à l’autre : les “sensitifs”. La prédilection des Wachowski pour le genre choral était déjà préfigurée par Cloud Atlas, lequel mêlait à la fois diverses aires géographiques et temporalités. Au-delà de leur structure narrative commune, les deux productions entretiennent une filiation évidente, dans la mesure où l’une et l’autre partagent les préoccupations récurrentes de leurs créatrices, à savoir l’idée de l'unicité d’un monde dont les individus seraient fatalement interconnectés. Aussi, la série ne va pas sans son lot d’action et, en clin d’œil à Matrix, revisite le bullet time, cet effet visuel qui autorise l’illusion d’une caméra se déplaçant à vitesse normale autour d’une action ralentie à l’extrême.

L’actrice transgenre Jamie Clayton assure le rôle de l’une des “sensitives”, Nomi Marks, une ex-hackeuse que ses parents, fervents chrétiens, tentent de soumettre à une opération qui s’apparente à s’y méprendre à une lobotomie. A ce titre, les Wachowski exploitent une ambiguïté caractérisée par une frontière ténue entre discrimination des personnes transgenres et enjeux scénaristiques qui traversent de part en part la série. (SD)

Pose (Steven Canals, Ryan Murphy, Brad Falchuk, 2018-2021)

De nature à explorer le New York de la fin des années ‘80 à travers un panel de personnages issus de diverses strates sociales, Pose doit sa création au trio de showrunners Steven Canals, Ryan Murphy et Brad Falchuk. Si elle fait se croiser des mondes a priori irréconciliables – celui de la bourgeoisie blanche hétéro- et cisnormative avec la sous-culture LGBT – la série tend à se focaliser sur l’univers du voguing, ce style de danse inspiré des poses de mannequin lors de défilés de mode, largement investi par des artistes transgenres. Des “maisons” (houses) se font ainsi concurrence dans le contexte particulier des clubs gays, refuges au sein desquels s’épanouit un mode de vie que le reste du monde juge indigne.

Mais les créateurs de Pose se refusent à entretenir le mythe édulcoré de l’inclusivité inconditionnelle qu’on prête à la communauté LGBT, loin d’être ici dépeinte comme une entité solidaire dont les différentes catégories seraient consubstantielles. Au contraire, en son sein s’esquisse un système d’oppression qui hiérarchise ses membres et dont le bas de la pyramide est surreprésenté par les personnes transgenres. En contrepoint à cette transposition des schémas de domination ayant cours de manière spécifique entre hommes et femmes issus d'une société cisnormative, la série pourrait bien être l’ultime œuvre télévisuelle de visibilisation des discriminations dont sont victimes les individus qui revendiquent leur transidenté. (SD)

Lola vers la mer (Laurent Micheli, 2019)

Lola, 18 ans, incarnée par l’actrice transgenre Mya Bollaers, fait face au décès de sa mère, qui la soutenait dans sa transition. En vue de disperser ses cendres, elle doit cohabiter avec son père le temps d’un long voyage vers le littoral.

Bien plus qu’un film sur la transidentité – qui apparaît pudiquement en filigrane du récit – Lola vers la mer est un film sur l’adolescence, dans toute sa complexité : conflits familiaux, volonté d’indépendance, quête de soi. L’essence de cette période de la vie, tantôt sombre, tantôt solaire, est parfaitement capturée par Laurent Micheli.

Les adultes qui croisent le chemin de Lola et jalonnent le film – éducateurs, médecins, mais aussi la patronne d’un bar au fond de la Flandre – composent une galerie de personnages qui sont autant de références bienveillantes, réjouissantes, de modèles, contrastant avec la rigidité du père.

Lola vers la mer est un film qui aborde des sujets importants, et surtout un road-movie à travers la Belgique dont on sort avec un sentiment de légèreté et le goût de la liberté. (MDR)

Une femme fantastique (Sebastián Lelio, 2017)

Ce long métrage récompensé aux Oscars relate le chapelet d’humiliations vécues par une femme transgenre suite au décès subit de son concubin. Interprétée par l’actrice Daniela Vega, Marina essuie avec dignité les avanies à connotation satanique dont la famille du défunt la gratifie. En ce sens, le cinéaste Sebastián Lelio esquisse un portrait au vitriol d'un certain pan d’une société chilienne bigote et rétrograde. Par la mise en scène de confrontations plus ou moins violentes avec un environnement cisnormatif, il montre comment le lien que son compagnon et elle entretenaient l’expose soudainement aux écueils inhérents à sa marginalité, depuis la négation de son identité jusqu’à la violation à la fois psychique et physique de sa sphère intime.

Du point de vue de sa caractérisation, le personnage de Marina Vidal possède les attributs ambivalents d’une victime héroïque qui, par sa résilience à toute épreuve, traverse le film sans laisser entrevoir de faille de nature à la rendre véritablement complexe. A cet aspect bidimensionnel s’agrège sa qualité d’artiste lyrique qui aurait gagné à être davantage exploitée, bien que la singulière voix de soprane de Daniela Vega affirme résolument la féminité de celle qu'elle incarne. (SD)

Euphoria (Sam Levinson, 2019 - )

Euphoria a su aborder le sujet de la transidentité sans en faire son objet, bien qu’un épisode spécial intitulé F*ck Anyone Who's Not A Sea Blob soit centré sur Jules, jouée par l’actrice transgenre Hunter Schafer. Co-scénariste pour l’occasion, cette dernière propose une réflexion quant à la démarche de transition avec laquelle son personnage ne semble plus en accord, et ce dans la mesure où sa personnalité, son corps, tout ce qui constitue son être, s’est construit à l'aune d’attentes masculines. Au fil d’un échange avec sa thérapeute, Jules est amenée à remettre en cause les fondements de sa conquête de la féminité : ne serait-ce pas cette dernière qui aurait fini par l’assujettir à ses diktats ?

Tout comme le Vertigo d'Alfred Hitchcock s'employait à faire ressentir au spectateur la sensation de vertige, Euphoria fait usage d'un panel de techniques de distorsions visuelles et sonores en vue de signifier l'état d'intoxication de Rue, protagoniste principale de la série et dont la rencontre avec Jules est déterminante quant à la trajectoire psychologique de cette dernière. L'ensemble des arcs narratifs de cette série sont donc perçus à travers le prisme de Rue, s'accompagnant d'une voix off qui achève d'en faire une narratrice quasi-omnisciente. Peu consensuelle au sein du spectre du film d'adolescent·es étatsunien, l'œuvre de Sam Levinson dépeint crument l’émancipation d’une jeunesse qui s’affirme au travers de son style, sa sexualité et son genre. (SD)

Les Chroniques de San Francisco (Lauren Morelli, 2019)

Umbrella Academy (Steve Blackman, Jeremy Slater, 2019 - )

Série iconique des communautés LGBTQIA+, Les Chroniques de San Francisco connait une première mouture dès 1996, suivie de déclinaisons dont la dernière est parue en 2019. L’actrice Olympya Dukakis apparaît tout au long de la saga dans le rôle d'une femme transgenre du nom d’Anna Madrigal. A l’époque, il est monnaie courante d’engager des acteur·trices cisgenres pour incarner des personnages qui ne se définissent pas comme tels. Dans la version la plus récente, un florilège d’acteur·trices transgenres et/ou non binaires intègrent le casting, notamment Jen Richards et Garcia.

Cette dernière saison voit également Elliot Page rejoindre le show en vue d’interpréter Shawna Hawkins, une jeune femme se définissant comme queer. Mais l’acteur est surtout connu pour son rôle dans Juno, et plus récemment Umbrella Academy, une série de super-anti-héros dans la veine de Heroes ou The Boys. C’est pendant le tournage de celle-ci qu’il officialise sa transidentité via un post Instagram, alors même qu’il joue le personnage féminin de Vanya Hargreeves. Ce qui aurait pu donner lieu à un casse-tête scénaristique trouve une issue dans la sobriété d’un non-événement : Vanya met sa chevelure entre les mains d’un coiffeur et se fait désormais appeler Viktor. Une annonce qui n’occasionne aucune espèce de tollé au sein de son entourage. En ce sens, la série se positionne, signifiant par là qu’un jalon majeur dans l’existence d’une personne transgenre n’a pas nécessairement à susciter de réaction passionnée dans les rangs de la société. (SD)

Identités trans, au-delà de l’image (Sam Feder, 2020)

Réalisé par Sam Feder, ce documentaire étatsunien retrace l'histoire de la représentation des personnes transgenres à la télévision et au cinéma. Un regard à la fois important et émouvant qui révèle comment Hollywood reflète et fabrique nos peurs les plus enracinées sur la question du genre.

Le documentaire présente de nombreuses personnalités transgenres du milieu du cinéma et de la télévision telles que Laverne Cox (Orange is a New Black), Jamie Clayton (Sense8), Alexandra Gray et Trace Lysette (Transparent), Michaela Jaé Rodriguez et Angelica Ross (Pose), Elliot Fletcher (Shameless), Brian Michael Smith (9-1-1: Lone Star), Lilly Wachowski (Matrix), etc.

A l'aide d’interviews, d’extraits de films et d'émissions de télévision, l’œuvre renseigne sur les représentations, idées, clichés et moqueries visant les personnes transgenres, lesquelles s’avèrent inexactes et préjudiciables, influant considérablement sur le regard que la société pose sur celles-ci. Des films comme Ace Ventura, Tootsie, Victor Victoria, etc. en sont des exemples.

Aussi, le film montre comment, depuis les premières heures du XXème siècle – période qui correspond à la diffusion des premières images de personnes transgenres à l’écran – la majorité des rôles attribués sont des personnages de prostituées, psychopathes, tueurs, monstres, etc.

Un documentaire engagé, sans être dans la revendication. (AD)

Es Reiten Die Toten So Schnell (Sopor Aeternus And The Ensemble Of Shadows, 2003)

Icône allemande de la scène gothique depuis plus de trente ans, Anna-Varney Cantodea instille, dans toute son œuvre, misanthropie, affliction et désespoir dans une démarche artistique ouvertement assumée comme thérapeutique. Chaque nouvel album (une bonne quinzaine à son actif à ce jour) est un chapitre supplémentaire dans sa longue quête d’elle-même. Après avoir longtemps affirmé ne se sentir ni homme ni femme, et refusé l’idée même de transidentité (« … j’ai un idéal, toutefois : la « neutralisation » complète et magnifique, où rien ne reste, rien si ce n’est un petit trou pour pisser – tout le reste… parti ! »), Anna-Varney paraît se reconnaître désormais en tant que « femme trans épanouie ». Dans son cas, la transition, douloureuse et source de dépression chronique, est documentée à travers toute sa production discographique, où la souffrance se transcende dans la beauté. Un des points d’orgue, du point de vue musical, est l’album « Es Reiten die toten so schnell » . Les sonorités médiévales et néoclassiques, caractéristiques du son de Sopor Aeternus, sont enrichies d’instrumentation plus rock et les ambiances claustrophobiques des débuts s’en trouvent aérées. A partir de là, l’odyssée n’en est devenue que plus excitante. (SI)

I Am A Bird Now (Antony and the Johnsons, 2004)

Hopelessness (ANOHNI, 2016)

A la toute fin des années 1990, l’apparition dans le petit monde de la pop d’une voix comme celle d’Anohni, ne laissa personne indifférent. Les sentiments éprouvés peuvent encore aujourd’hui aller de l’adoration exacerbée à l’indifférence ou au rejet pur et simple.

Heureusement l’ouvrage « La voix d’Antony » sorti aux éditions « Le mot et le reste » refuse cette attitude manichéenne et préfère le chemin qui même aux origines de cette voix hors-norme comme figée au-dessus du reste et qui ne ressemble à rien d’autre. L’essayiste et spécialiste d’Huysmans, Jérôme Solal arpente ainsi le parcours d’Anohni depuis sa naissance en 1971 dans la petite ville anglaise de Chichester puis par ses passages éclair à Amsterdam et Santa Cruz jusqu’à son arrivée aux États-Unis via la Californie pour finalement atterrir dans la ville de tous les possibles, New York. Anohni fait désormais corps avec la ville des immigrants, de ceux qui viennent de n’importe où et qui n’ont pas trouvé leur place. C’est là qu’elle a développé dans les années nonante ses activités au sein de la troupe de théâtre expérimental des Blacklips par l’entremise de laquelle elle est devenue cette artiste transgenre que l’on connaît aujourd’hui. S’ensuivra la rencontre avec les musiciens qui formeront avec elle son projet de groupe Antony and The Johnsons. Parmi eux on retrouve entre autres le compositeur William Basinski ou la violoncelliste Julia Kent. Les premiers chants d’Anohni racontaient la partition brutale du masculin et du féminin à la recherche d’une coexistence avec soi-même. La théâtralité a depuis laissé place au classicisme, à l’épure, à un lyrisme réduit au raffinement des sentiments. La nature, les éléments sont devenus ses thèmes de prédilection. Nul ne sait aujourd’hui où se posera à nouveau la voix d’Anohni mais elle a déjà pris son envol (« I Am a Bird Now »). (DM)

Against Me ! (Transgender Dysphoria Blues, 2014)

Sorti en 2014, « Transgender Dysphoria Blues » est le sixième album du groupe américain Against Me! emmené par Laura Jane Grace (chanteuse, compositrice, guitariste)

L’œuvre est une sorte d'album concept qui traite de la dysphorie de genre suite à l'annonce de la transition de Laura Jane Grace en 2012.

Dix chansons, 29 minutes d'un punk-pop-rock mélodique et accrocheur dont le tempo ne baisse qu'une seule fois avec "Two Coffins", une chanson sombre, dédiée à sa fille, qui parle de mortalité. Des textes intenses qui traitent de la dysphorie de genre et du genre en général. Un récit sur les luttes de Laura Jane envers tous les obstacles liés à sa transidentité.

Ses textes débordent de colère, parfois de découragement, mais aussi de détermination :

"You want them to notice / The ragged ends of your summer dress / You want them to see you / Like they see every other girl / They just see a faggot / They hold their breath not to catch the sick"

"Tu veux qu'ils remarquent / Les bouts en lambeaux de ta robe d'été / Tu veux qu'ils te voient / Comme ils voient toutes les autres filles / Ils voient juste un pédé / Ils retiennent leur souffle pour ne pas tomber malade"

(« Transgender Dysphoria Blues »)

La dysphorie de genre est un sujet peu abordé dans le genre rock, dans la musique en général. L'écoute d'un album consacré exclusivement à cela ne fait que susciter davantage l'intérêt grâce à l'honnêteté du message transmis. (AD)

Black Cat (Tokyo Gegegay, 2020)

Fondé en 2013 sur les cendres de la compagnie de danse contemporaine Tokyo Kids, Tokyo Gegegay est un combo qui rassemble cinq interprètes-danseuses à l’esthétique extravagante (entre collégiennes kawaii mais dévergondées et punkettes gothiques) qui ancre sa pratique de la danse urbaine dans un univers rock et électro.

A la fois performeuse, chorégraphe, danseuse, chanteuse et compositrice, Mikey (Maki Munetaka de son vrai nom), tête pensante du quintet, nourrit un intérêt pour la dance depuis toute petite. Encore enfant, elle s’initie au nihon buyo (danse japonaise) et participe à de nombreux festivals de danse traditionnelle. Adolescente, elle découvre la danse urbaine et toute la scène hip-hop qui s’est développée autour de la toute proche base militaire de Tachikawa. Mêlant ces influences, elle développe alors un style de danse personnel centré sur le haut du corps (par opposition au hip hop plus classique dont l’énergie passe essentiellement par les jambes et le bas du corps).

En 2016, après avoir gagné plusieurs prix dans les concours de danse les plus prestigieux du Japon et collaboré à plusieurs projets à l’international, le groupe se lance dans la musique, avec quatre albums sortis à ce jour. Ce qui permet à Mikey de développer l’aspect visuel de son art et de créer un univers un peu loufoque où elle laisse libre cours à ses inspirations les plus profondes. (SI)

Celeste (Extremely OK Games, 2018)

Sorti des studios canadiens d’Extremly OK Games en 2018, ce jeu de plateforme nous met dans la peau de Madeline, une jeune femme dont le but est de gravir la montagne Celeste. Salué par la critique, il enthousiasme tant pour son gameplay et son esthétique que pour la profondeur du personnage principal.

Les éléments permettant d’affirmer que Madeline est un personnage transgenre sont subtils – une photo d’enfance, un drapeau sur son bureau, révélés dans le dernier chapitre du jeu – ce qui fait de sa transidentité non pas le cœur du personnage, mais une information complémentaire. Car les obstacles que doit surmonter Madeline sont complexes et multiples, et s’axent avant tout sur des questions relatives au deuil, à la dépression, à l’anxiété et à leur acceptation.

Si la transidentité de Madeline est restée pendant plusieurs mois une supposition des joueuses et joueurs ayant relevé les indices disséminés dans le jeu, Maddy Thorson a depuis pris la parole en 2020 pour confirmer cette hypothèse et annoncer sa propre transition, expliquant que sa protagoniste l’avait accompagnée dans son propre parcours.

A noter : la musique du jeu a été composée par Lena Rain, artiste transgenre également. (MDR)

=> https://www.celestegame.com/


Une médiagraphie réalisée par Amélie Degehet, Marion De Ruyter, Sylvain Isaac, David Mennessier et Simon Delwart.


Associations

Plusieurs associations fournissent un accueil et une écoute bienveillante à destination des personnes transgenres, en questionnement, … ainsi que de leur entourage.

Vous trouverez ci-dessous leurs coordonnées.


Prisme
est la Fédération qui rassemble et représente les maisons Arc-en-Ciel situées aux quatre coins de la Wallonie. Les maisons Arc-en-Ciel sont les relais locaux pour toutes personnes LGBTQIA+ à la recherche d’un lieu convivial et bienveillant, un lieu d’écoute, d’activités entre pairs et d’informations.

En Wallonie, vous trouverez forcément une maison Arc-en-Ciel près de chez vous :

- Verviers (www.ensembleautrement.be)

- Charleroi (www.maccharleroi.be)

- Ottignies (Brabant Wallon) (www.macbw.be)

- Virton (Luxembourg) (www.lgbt-lux.be)

- Liège (www.macliege.be)

- Namur (www.macnamur.be)

- Mons (www.mac-mons.be)

Toutes les infos pratiques (contact, téléphone, adresse, mail, etc.) se trouvent sur le site web :

www.federation-prisme.be/federation/maisons-arc-en-ciel

La Fédération Prisme a aussi créé « pratiQ », une plateforme autour de la transidentité :

www.pratiq.be


La RainbowHouse à Bruxelles abrite différentes associations francophones et néerlandophones LGBTQIA+ de la région de Bruxelles. Parmi celles-ci, Genres Pluriels œuvre au soutien, à la visibilisation, à la valorisation, à l’amélioration des droits et à la lutte contre les discriminations qui s’exercent à l’encontre des personnes transgenres/aux genres fluides et intersexes. L’association se veut non seulement une structure d’accueil et de soutien pour ce public ainsi que son entourage, mais aussi une plateforme d’information, de formation, d’action, de vigilance, de recherche – dans une démarche de travail en réseau avec tous les acteurs d’une société ouverte à la diversité des identités humaines et culturelles.

=> www.rainbowhouse.be

=> www.genrespluriels.be


ASBL Face à Toi Même
fournit un accueil et une écoute bienveillante, sensibilise et informe la société et le milieu professionnel sur les questions liées à la transidentité, promeut une visibilité positive et défend les droits de la personne transgenre, lutte contre toute forme de discrimination transphobe, queerphobe et organiser, soutient et coordonne des actions visant à lutter contre les discriminations liées à l'identité de genre.

L’ASBL intervient dans toute la Belgique francophone.

=> www.faceatoimeme.com/asbl

=> www.facebook.com/asblfaceatoimeme


Transkids
est la première association belge francophone spécifiquement dédiée aux enfants transgenres ou en questionnement quant à leur genre, ainsi qu’à leurs parents.

Transkids souhaite d’une part apporter aux enfants, aux adolescent·es transgenres ou en questionnement quant à leur(s) genre(s), ainsi qu’à leurs parents, un cadre bienveillant, de l’écoute, de la compréhension et le soutien qui leur manque. D’autre part, en plus de la mission de sensibilisation dans les milieux en relation avec l’enfance et la santé (écoles, centres PMS, mouvements de jeunesse, profesionnel·les de la santé et de l'enfance…),Transkids porte une action de plaidoyer auprès des instances publiques afin d’assurer que les enfants transgenres bénéficient des mêmes privilèges et des mêmes facilités que n’importe quel enfant.

=> www.facebook.com/TransKidsBelgique


Bibliographie


Voici une liste d’ouvrages récents écrits par des auteur.trices transgenres ou des proches de personnes transgenres. Cette bibliographie est proposée par Céline Letartre, responsable du fonds Questions de genre(s) de la bibliothèque d’Ixelles :

=> Stone butch blues, Leslie Feinberg (2021)

=> Manifeste d’une femme trans, Julia Serano (2020)

=> Les argonautes, Maggie Nelson (2018)

=> Dysphoria Mundi, Paul B.Preciado (2022)

=> Je suis un monstre qui vous parle : rapport pour une académie de psychanalystes, Paul B.Preciado (2020)

=> Un appartement sur Uranus, Paul B. Preciado (2019)

=> Une histoire de genres : guide pour comprendre et défendre les transidentités, Lexie (2021)

=> Felix Ever After, Kacen Callender (2021)

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