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Playlist

Le cinéma d’anticipation

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Au sens strict de la définition, le cinéma d’anticipation nous projette dans un futur proche ou éloigné, mais où l’état du monde a été profondément modifié par l’arrivée et l’usage de technologies et/ou de changements sociétaux majeurs, avec des conséquences plus ou moins graves pour l’homme et la planète. Un genre qui s’offre régulièrement un vernis de réalisme, comme si l’œuvre d’anticipation montrait une sorte d’accomplissement pour des éléments et tendances (ex : l’appauvrissement des populations) déjà présents dans notre société. Mais pour d’autres auteurs, le cinéma d’anticipation est un 7e art du temps présent, qui par le biais de la métaphore technologique et de la fiction (tendance dystopique) traite bel et bien d’enjeux d’aujourd’hui. (YH)

Sommaire

Une médiagraphie réalisée en association avec le B3, Centre de ressources et de créativité de la Province de Liège.


Just Philippot : Acide (2023)

Placé sous le signe du dérèglement climatique, ce film catastrophe se distingue par un ton désespéré qui ne laisse aucune place à l’héroïsme ni à la foi très américaine en un éventuel happy end. Il est vrai que le postulat de départ, la survenue de pluies acides promptes à éradiquer toute forme de vie, ne propose aucune issue. D’un réalisme sidérant dans son déroulement logique et inexorable, le récit fait de l’acidification de l’eau, élément vital auquel nul ne peut se soustraire, la métaphore d’une débâcle déjà en cours à toutes les échelles : familiale, sociale et environnementale. (CDP)
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James Gray : Ad Astra (2019)

Dans un futur proche, la Terre est menacée de destruction par un phénomène inconnu et mystérieux. L’astronaute Roy McBride (Brad Pitt) est envoyé en mission aux confins de l’espace pour tenter de trouver une solution. Il est en effet possible que ce soit son père, porté disparu près de Neptune, qui soit responsable. Ce film d’anticipation est très éloigné des space operas (feuilletons spatiaux) remplis d’aventures (même s’il y a des moments au suspense insoutenable) ; c’est plutôt un film introspectif interrogeant les liens familiaux et analysant les émotions humaines d’un fils et d’un père. (ASDS)
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Michael Anderson : L'Âge de cristal (1976)

En 2274, les habitants vivent dans une cité idyllique sous dôme, où tout besoin est comblé et où le plaisir est roi. Mais cette perfection a un prix sombre : lorsqu’ils atteignent leurs 30 ans, tous les citoyens sont contraints de participer à une cérémonie mortelle, le "Carrousel", pour être "renouvelés". Logan 5, un agent de la sécurité, commence à remettre en question le système après sa rencontre avec Jessica 6. Ensemble, ils s'embarquent dans une quête dangereuse pour la liberté, fuyant la cité pour découvrir la vérité sur leur monde.
Ce classique de la science-fiction des années 1970, avec ses thèmes de contrôle social, de conformité et de quête d'émancipation, reste pertinent, interrogeant l'équilibre entre utopie et liberté. (TM)

Brandon Cronenberg : Antiviral (2012)

Dans un futur proche, une clinique spécialisée vend et injecte des virus ayant infecté des célébrités. L’envie de communier avec ses idoles ne date pas d’hier, mais dans un monde bien actuel où la perte de sens se compense dans l’abolition des limites, la fan attitude peut prendre des proportions exorbitantes pour échapper à la réalité.
Digne héritier de son réalisateur de père, Brandon Cronenberg fait plus qu’un film d’anticipation, il crée un écho. (HG)

Jean-Patrick Benes : Arès (2016)

L’action se déroule dans un Paris de 2035. La ville est minérale et verticale et de larges écrans publicitaires couvrent les parois des hautes tours, y compris autour de la tour Eiffel. L’État a fait faillite et le pays a été racheté par des industriels. La majeure partie de la population vit dans la rue, sans travail ni logement, tandis que les industriels des groupes pharmaceutiques occupent les étages supérieurs feutrés des tours. Le film alerte sur la disparition des processus démocratiques au profit des intérêts financiers des industriels. (FM)
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Terry Gilliam : L’Armée des 12 singes (1995)

Une représentation de la fin du monde, orchestrée par Terry Gilliam, très librement inspirée du court-métrage de science-fiction La jetée de Chris Marker. Dans un futur proche où les voyages dans le temps sont possibles, un virus mortel a éradiqué 99% de la population mondiale. James Cole (Bruce Willis) va devoir effectuer d’incessants allers-retours dans le passé pour enquêter sur l’origine de cette mystérieuse et funeste contagion. Débute une épidémique traversée entre la raison et la folie, entre une romance qui sera vouée à l’échec et un autre mystère à percer : celui de « l‘armée des 12 singes ». (StS)
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Bertrand Bonello : La Bête (2024)

Portrait d’un amour impossible, le film déploie la trame d’une nouvelle de Henry James sur trois époques (1910, 2014, 2044), chacune étant figurée par un genre spécifique : film à costume, thriller et science-fiction. Au thème de l’angoisse triomphant du désir, Bonello croise un autre motif récurrent dans son œuvre, celui de la poupée. Modèle d’une humanité sans affects subjuguée par l’intelligence artificielle, celle-ci offre son visage impassible à la seule catastrophe qui puisse donner raison à l’angoisse, l’avènement d’un monde d’où elle a été bannie. (CDP)

Andrew Niccol : Bienvenue à Gattaca (1997)

Dans le monde de Bienvenue à Gattaca, la discrimination a été élevée au rang de science. Contrairement aux pires régimes fascistes ayant basé leur eugénisme sur des critères raciaux, celui en vigueur dans le film d’Andrew Niccol trouve ses fondements dans la génétique des individus, le rendant par-là à la fois acceptable et supposément objectif. Si l’œuvre promet une stimulante réflexion sur l’élitisme par la compétence – quintessence de la méritocratie – elle se mue au fur et à mesure en un thriller policier doublé d’une romance, toutes choses qui achèvent d’embrasser le classicisme de la réalisation. (SD)
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Tim Fehlbaum : La Colonie (2021)

Des humain·e·s exilé·e·s dans l’espace depuis deux générations sont contraint·e·s de regagner la Terre. Lors de la dernière mission de reconnaissance, ils et elles découvrent des humain·e·s qui ont évolué sur une planète dévastée et couverte d’un océan infini qui découvre son fond au rythme de deux marées par jour. Le territoire est hostile pour celles et ceux qui reviennent. Mais pour celles et ceux qui y sont né·e·s, il existe quatorze mots pour nommer l’eau, dans toute la diversité des manifestations qu’ils et elles perçoivent. Deux visions du monde s’opposent autour des notions de civilisation, de domination, de rapport au milieu. (FM)

David Cronenberg : Les Crimes du futur (Crimes of the future)

Que mangera-t-on dans le futur et comment ? Quels effets ces changements alimentaires auront-ils sur les corps ? Telles sont les questions que pose un récit où la biologie rejoint le politique, et le dégoût l’excitation. Les individus s’y voient pousser de nouveaux organes, on parle d’une forme d’adaptation à un environnement de plus en plus artificiel. L’opération qui consiste à extraire ces amas de chair d’une beauté proprement immonde donne lieu à des cérémonies qui rallient un public varié. À l’ombre moite de cette foule, les regards troubles sont ceux d’une humanité peu au clair avec son propre devenir corporel. (CDP)
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Arnaud et Jean-Marie Larrieu : Les Derniers Jours du monde (2009)

Pénurie de papier, pluies de cendres, hommes en combinaison fluo sur la plage, virus en Italie… Sur place à Biarritz ou plus loin, par les échos qui parviennent jusqu’à la ville basque par médias interposés, le monde va mal… Les frères Larrieu ne jouent pas la carte de la crédibilité, de l’explication rationnelle mais plutôt celle de l’accumulation des signes et des figures de toutes les fins du monde possibles (écologique, sanitaire, politique, guerrière, etc.). Une toile de fond pour un film bien à eux (leur famille d’acteurs et d’actrices – Amalric, Viard, López –, la circulation des corps et du désir, le voyage, la montagne, le paysage) où la fin du monde et la fin d’un amour se font écho. (PD)

Ben Stiller : Disjoncté (1996)

Certes, il faut apprécier l’humour de Ben Stiller et les extravagances de Jim Carrey pour savourer ce film qui n’a d’autres ambitions que le divertissement, mais sa place dans une médiagraphie traitant de l’anticipation tient sur une réplique pour le moins visionnaire : « Le futur, c'est maintenant ! Bientôt, chaque foyer aura intégré la télévision, le téléphone, l'ordinateur... On pourra visiter le Louvre sur une chaîne, ou suivre le catch féminin dans la boue sur une autre, on pourra faire du shopping à domicile ou une partie de Mortal Kombat avec un ami au Vietnam. Les possibilités sont infinies ». (HG)

Neill Blomkamp : Elysium (2013)

Au 22e siècle, le fossé entre les riches et les pauvres s’est encore creusé. Fuyant la pollution, la surpopulation et les maladies, les plus fortunés se sont réfugiés en orbite de la Terre, dans une station appelée Elysium. Ils y amènent tout ce qui manque à la surface, et disposent d’un appareillage médical leur assurant une vie et une santé éternelle. Les terriens qui tentent de gagner la station illégalement sont déportés ou abattus. Lorsqu’il est gravement irradié dans un accident de travail, Max n’a plus qu’une solution, accéder par tous les moyens à la station et aux machines qui peuvent empêcher sa mort. (BD)
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Alfonso Cuarón : Les Fils de l’homme (2006)

Paru en 2006, Les Fils de l’homme se risquait à une anticipation de deux décennies par la retranscription d’un monde désormais privé de nouveau-nés. Agrégée à un cocktail délétère composé de vagues de pandémie et d’attentats terroristes, la stérilité des femmes semble avoir enfin sonné le glas de l’humanité. Malgré une séquence inaugurale portée sur l’utilisation facile des codes médiatiques – de multiples voix off émanent de postes de télévision pour exposer le contexte – la réalisation signée Alfonso Cuarón s’achemine vers une succession ambitieuse de plans-séquences immersifs dont la forme finit par épouser le fond de ce thriller dystopique. (SD)
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Matt Groening : Futurama (1999)

Futurama est une série animée du créateur des Simpsons, Matt Groening. Son antihéros principal est Philip J. Fry, cryogénisé par erreur à la fin du 20e siècle, qui se réveille mille ans plus tard dans un New York futur, construit sur les ruines de la ville ancienne, transformée en égout. Il trouve un emploi dans une compagnie de livraisons interplanétaires, où il travaille avec Leela, mutante à l’œil unique et Bender, robot dépravé. Fonctionnant à la fois sur le mode de la science-fiction, de la sitcom parodique et de la « comédie de bureau », la série a connu huit saisons et plusieurs longs-métrages. (BD)
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Val Guest : Le Jour où la Terre prit feu (1961)

À la suite d’essais nucléaires simultanés effectués par les États-Unis et l'URSS, l'axe de la Terre est déplacé, entraînant des changements climatiques cataclysmiques ; le Sahara se trouve inondé, la Tamise s'assèche, tandis que New York est ensevelie sous la neige en plein été.
Ce scénario fait écho aux craintes de l'époque liées à la guerre froide et à l'escalade nucléaire, tout en anticipant les préoccupations modernes sur les changements climatiques.
Avec un budget modeste, le britannique Val Guest a su tirer parti de moyens limités pour produire un film visuellement fort, notamment en intégrant des images d'archives de catastrophes réelles, ce qui ajoute une couche de réalisme à l'histoire. (TM)

Steven Spielberg : Minority Report (2002)

2054, Washington – les meurtriers sont arrêtés avant qu'ils ne commettent leur acte avec l’aide d’un trio de voyants. John Anderton (Tom Cruise) travaille dans cette division de précrime mais un jour, il est compromis. Il devra sauver sa peau et fuir, mais c’est compliqué dans un monde où chaque personne est constamment surveillée par des scans biométriques. Ce film, basé sur une nouvelle de Philip K. Dick, est un blockbuster plein d’action et de suspense mais pose en même temps des questions morales importantes à propos des libertés individuelles et d’une intelligence artificielle qui contrôle l’ensemble de la société. (ASDS)
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Sam Esmail : Le Monde après nous (2023)

Un couple et leurs deux enfants décident de partir quelques jours en villégiature. Avec comme objectif principal de laisser le monde derrière eux. Mais sans se douter que ce fameux monde est en train de vaciller, que le dérèglement mondial est en route. Les cargos déraillent, les avions s’écrasent, les voitures électriques s‘emboutissent entre elles. Des habitants remplissent leur coffre d’aliments de première nécessité. Même les propriétaires de la maison qu’ils ont louée s’immiscent dans ce scénario catastrophe. Qui sont-ils réellement? Que veulent-ils ? Adapté du best-seller de Rumaan Alam. (StS)

Ranald MacDougall : Le Monde, la chair et le diable (1959)

Dans un monde post-apocalyptique, trois survivant·e·s se rencontrent. Ils et elle doivent composer avec les décombres matériels du monde, les bâtiments abandonnés, les livres à sauver, mais aussi avec les fondations culturelles, ce qui reste des oppressions portées par l’histoire des institutions comme le sexisme et le racisme. (FM)
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Michael Crichton : Mondwest [Westworld] (1973)

Delos est un gigantesque parc à thèmes pour adultes nantis. Des robots interagissent avec ces vacanciers de quelques jours qui peuvent ainsi se divertir et assouvir leurs fantasmes ou leurs rêves les plus infantiles à travers trois mondes du passé – médiéval, romain et Ouest américain. Les « figurants » mécaniques semblant doués d’une volonté propre obéissent en réalité à des scénarios bien rôdés, dont le déroulement est surveillé depuis une grande salle de contrôle où s’affaire une armée de techniciens… jusqu’au jour où apparaissent les premiers signes d’une « maladie » virale affectant le comportement des robots, les poussant à l’insubordination ou à la destruction de l’humain. (MR)
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Saul Bass : Phase IV (1973)

Des scientifiques observent un phénomène étrange : les fourmis du désert ont subi une mutation inexpliquée, leur conférant une intelligence collective supérieure. Deux chercheurs s'installent dans un laboratoire au cœur du désert pour étudier ce phénomène. Ils découvrent que les fourmis ont commencé à construire des structures complexes et à agir avec une intention précise, semblant même déclarer une sorte de guerre silencieuse contre les humains.
Réalisé par Saul Bass, connu principalement pour son travail en tant que designer graphique et réalisateur de génériques de films, Phase IV explore les thèmes de l'intelligence collective, de la communication entre espèces différentes, ainsi que l'émergence de nouvelles formes de vie ou de conscience qui défient l'entendement humain. (TM)
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Norman Jewison : Rollerball (1975)

Dans le futur qui nous est ici présenté, les nations ont fait faillite. Il n’y a plus d’affrontements tribaux et plus de véritable politique. Des consortiums (transports, nutrition, énergie, etc.) et leurs cadres exécutifs prennent des décisions sur base planétaire pour le bien commun. Le summum du monde des rêves matériels semble être atteint. Pourtant, dans cette société lissée, la nature humaine reste une menace qu’il faut pouvoir maîtriser. C’est à travers le rollerball, un sport mondial et ultraviolent où presque tous les coups sont permis, y compris donner la mort, que les consortiums entendent cyniquement canaliser la violence inhérente à l’humain. (MR)
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Bong Joon-ho : Snowpiercer (2013)

Adapté d’une bande dessinée, Snowpiercer relève de la science-fiction dystopique. Embarqués dans un train au mouvement perpétuel, les survivants d’une glaciation anthropique reproduisent les rapports de domination déjà en vigueur avant la catastrophe. Au contraire de l’œuvre dont elle s’inspire, le film de Bong Joon-ho s’ouvre sur une séquence plaçant la crise climatique au centre, notamment par une critique du technosolutionnisme, bien qu’il ait pour vocation première de dépeindre la répression subie par une sous-catégorie de passagers, victimes d’une inégalitaire répartition des ressources déjà explorée par la version littéraire. (SD)
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Richard Fleischer : Soleil Vert / Soylent Green (1973)

En 2022, la Terre est à ce point dégradée qu’il semble n’y avoir nulle part où aller pour des millions d’individus qui s’entassent dans des villes abîmées comme New York (dans les années 1970, la ville a frôlé la banqueroute). On ne sait ce qui a conduit à une telle situation bien que les premières images – documentaires – suggèrent des pistes : accumulations de biens, de pollutions, de déchets, etc. Si les nantis parviennent quelquefois à manger de rares mets d’autrefois, le peuple de déclassés consomme des disques nutritifs de différentes couleurs, délivrés certains jours, le Soleil Vert étant le plus densément protéinique grâce au plancton. C’est presque par hasard que le héros va découvrir la véritable source de ces protéines dans une usine de transformation bien gardée. (MR)
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Peter Weir : The Truman show (1997)

Tous les matins, Truman Burbank lève le rideau sur sa vie aux accents insipides. Des journées frétillantes de monotonie où il navigue entre sa famille et son travail dans le décor idyllique de sa ville natale. Factice existence dans laquelle il est conditionné depuis sa naissance. Car Truman n’est pas l’innocent spectateur de sa vie mais plutôt le malheureux acteur d’un show télévisé regardé et suivi par plusieurs millions de téléspectateurs. Il vit et accepte paisiblement cette tromperie jusqu’au jour où certains éléments vont compromettre le scénario et l’inciter à prendre réellement sa vie en main. (StS)
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Kristina Buozyte / Bruno Samper : Vesper (2022)

Dans un monde dévasté, de rares humains survivent, parfois en troquant le sang de leurs enfants contre des « graines bloquées » qu’on ne peut reproduire car détenues par la « citadelle », un lieu de pouvoir autoritaire. Le film raconte la vie dans un environnement stérile et mêle le thème des inégalités sociales à celui des violences faites aux femmes et autres humain.e.s jugé·e·s inférieur·e·s, et au contrôle commercial des semences. Libérer les graines, c’est libérer la société. (FM)

William Cameron Menzies : La Vie future (1936)

Tourné en 1936, La Vie future est une adaptation, produite par Alexander Korda, d’un livre de H.G. Wells. L’auteur y décrit une guerre imminente et imagine ses conséquences sur une période de cent ans. Un conflit interminable cause l’effondrement de la civilisation et le retour des tyrans féodaux et de la peste. Quelques années plus tard, un espoir apparait avec l’arrivée d’un aéroplane. Son pilote représente une organisation dédiée à ramener la paix et la science aux survivants. Leur objectif est d’instaurer une dictature éclairée destinée à remettre l’humanité sur la voie grâce à la science et à la raison. (BD)
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Rainer Werner Fassbinder : Welt am Draht (1973)

Enregistré pour la télévision, Le Monde sur le fil est le seul film de science-fiction de Fassbinder.
Dans un futur proche, l’institut de cybernétique a créé un monde parallèle, une simulation informatique peuplée de créatures conscientes, ignorantes de leur nature artificielle. Lorsque le professeur Vollmer meurt dans des circonstances inexpliquées, son successeur chargé de l’enquête constate des fuites entre les deux mondes et commence à douter de la réalité de celui-ci. Comme Jean-Luc Godard dans Alphaville, Fassbinder crée un univers futuriste en filmant de manière magistrale un Paris contemporain. (BD)
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La sélection de médias a été réalisée par PointCulture. Les textes ont été rédigés par Pierre Baps, Philippe Delvosalle, Simon Delwart, Catherine De Poortere, Anne-Sophie De Sutter, Benoit Deuxant, Henri Gonay, Yannick Hustache, Thierry Moutoy, Frédérique Müller, Marc Roesems et Stanis Starzinski.

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