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Critique

MICHAEL BLANCO

publié le

Sélection du mois d'octobre 2005 > Gros plan sur...


Michael Blanco est belge, la trentaine, le front dégarni, et rêve de devenir acteur. Il tente donc sa chance dans la Mecque du cinéma : Hollywood. Et il a bien l'intention d'arriver à ses fins. Pour se faire, il accepte toutes sortes de petits boulots pour pouvoir se payer un photographe, un professeur de diction ainsi qu'un « acting-coach ». Michael Blanco est plus que motivé, il est passionné. Mais la passion suffit-elle à en faire un acteur ?
Si le pari semble perdu d'avance pour Michael Blanco (il y a déjà 900.000 candidats acteurs), cette histoire nous rappelle que, pour certains, le rêve américain existe toujours, même après le 11 septembre. Michael Blanco avoue : « J'ai envie de devenir grand, important, quelqu'un de très important, d'absolu ».
C'est donc bien l'histoire d'une passion, aussi utopique soit-elle. Mais c'est aussi l'histoire d'une désillusion.
Le réalisateur, Stephan Streker, est journaliste chez Télé Moustique. Avec son premier long métrage, il pose une question fondamentale : n'existe-t-on pas si l'on ne peut être vu ?
Et tout comme Michael Blanco, anonyme dans les rues de Los Angeles, Stephan Streker a réalisé son film « à l'arraché », sans aucune autorisation, vu les prix astronomiques qu'on lui imposait. Ce qui confère au film un petit côté anticonformiste. À noter la présence de Larry Moss, véritable « acting-coach » des plus grandes stars d'Hollywood, et qui nous dévoile quelques secrets d'un métier peu connu.
Michael Blanco est un film touchant. Qui n'a pas un jour rêvé de devenir acteur ? Ne sommes-nous pas tous un peu des Michael Blanco ?
(Brigitte Segers, Passage 44)


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