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Critique

SOUS LA FOURRURE

publié le par Celine Lepinois

Le groupe belge, Dalton Télégramme dévoile son premier album SOUS LA FOURRURE. Un voyage à travers les grands espaces américains, les longues promenades, les saloons du pays et la ville. Un univers authentique, exotique et généreux à découvrir !

Sommaire

Le groupe belge, Dalton Télégramme dévoile son premier véritable album SOUS LA FORRURE. L’opus enregistré dans un studio isolé au milieu des Ardennes suit deux EP « La Cavale » en 2013 et « La Planque » publié en 2014 ainsi que de nombreux festivals et prix musicaux. Formée en 2010, la formation se compose des musiciens Quentin Maquet, Rémi Rotseart, Bernard Thoorens et Olivier Cox.

Dans ce nouveau projet (Freaksville Records) produit en compagnie du guitariste français Seb Martel (Camille, M, …), nos quatre jeunes liégeois partent à la conquête de l’Ouest et échafaudent douze titres pop folk baignés d’effluves bluegrass, rock ‘n’roll, cajun et country.

Cette aventure musicale festive démarre en douceur avec une chanson romantique et nostalgique « Le reflet ». Un morceau sensuel et haletant qui nous parle de désir dans un train. On poursuit notre trajet sur les chapeaux de roues avec les dynamiques « Je t’ai jeté », « Notre route » et « Le surfeur mort » qui nous plongent rapidement dans une ambiance western grâce notamment au banjo, à la contrebasse, à la mandoline et à la guimbarde.

Ensuite le voyage continue avec des perles à l’esprit roots toujours aussi trépidantes telles que « Tant pis pour hier », « Vos agrafes » ou « Le cœur des japonaises ». Nos cowboys nous y dégainent des histoires sur l’amour compliqué et la désillusion amoureuse.

 

Sur le morceau « Evidemment », nos Dalton nous dressent le portrait peu flatteur d’un bruxellois : « Assis sur le bord de sa rivière ; À siphonner sa journée entière ; Le prince charmant lui c'est ça qu'il aime faire ; Siroter en oubliant les bonnes manières » « Le prince charmant s'est mis à chanter ; En déballant ses bics et ses briquets ; En zigzagant entre les terrasses des cafés […] Évidemment, c'est pas l'idéal ; Évidemment que c'est pas Montréal ; Évidemment, on envie Paris ; Évidemment que Bruxelles est plus belle ; Bruxelles est la plus belle »

L’épopée se termine avec l’introspective et mystérieuse « Dizzy », une douce virée nocturne sur les états d’âmes de la belle.

Nos compères signent sur ce disque des textes en français teintés d’humour (à la Nino Ferrer, ou Jacques Dutronc). Leurs tribulations amoureuses nous font voyager à travers les grands espaces américains, les longues promenades, les saloons du pays et la ville. Un univers authentique, exotique et généreux qui donne souvent envie de danser ou de taper du pied !

A découvrir !

Lépinois Céline

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