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Critique

BOY WHO FLOATED FREELY (THE)

publié le

La première fois que l’on entend le disque de Ramona Cordova, épopée folk bricolo en apesenteur, l’on est surpris par cette voix que l’on porterait à une jeune geisha. Et puis l’on apprend que Ramona est un homme et que Cordova est le nom de sa grand- […]

La première fois que l’on entend le disque de Ramona Cordova, épopée folk bricolo en apesenteur, l’on est surpris par cette voix que l’on porterait à une jeune geisha. Et puis l’on apprend que Ramona est un homme et que Cordova est le nom de sa grand-mère. Avec ingénuité désarçonnante, Ramon Alarcon pose le décor d’un premier album trans-genres inventant ses propres formes. Ni musique pour enfants, ni conte musical, ni folk, ni musique de gitans mais un peu tout à la fois. Un univers, certes onirique, commencé par une période punk au sein du groupe « Good for something »,virant quelques années plus tard au rock indie bien nerveux dans « Denver in Dallas ». Du haut de ses 21 ans, cet américain de la Côte Est joue à brouiller les pistes identitaires et mélodiques. « The boy who floated freely » ressemble parfois à des reprises de David Bowie jouées par une groupe de musique traditionnelle asiatique. Etonnant! Il y a des oiseaux, des criquets, de la scie musicale et des histoires à rêver debout.

Alors qu’il n’était encore disponible que sur le label de punk américain ECA, l’album s’est taillé une réputation galopante au sein de la blogosphère, résultat des courses : le label parisien Clapping Music sort en licence l’album de Ramona Cordova pour le japon et l’Europe.

 

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