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Critique

TAKEOVER (THE)

publié le

Prenez une vingtaine de marionnettes à mi-chemin entre le Muppet Show et les Gremlins. Habillez-les en streetwear, donnez-leur des micros et faites-leur faire du hip hop. Vous obtiendrez Puppetmastaz, collectif de rap le plus inclassable et hilarant […]

 

Prenez une vingtaine de marionnettes à mi-chemin entre le Muppet Show et les Gremlins. Habillez-les en streetwear, donnez-leur des micros et faites-leur faire du hip hop. Vous obtiendrez Puppetmastaz, collectif de rap le plus inclassable et hilarant de l'histoire de la musique (rien que ça!).

1 Selon la légende, il serait né de l'esprit passablement tordu de deux enfants terribles de l'electro, Gonzales et Mocky. Un détail qui semble bien dérisoire au vu de la biographie officielle de ce “Gangstoy band”: formé autour de Mister Maloke, taupe au chapeau haut-de-forme originaire de Brooklyn, dans le Berlin des années nonante, Puppetmastaz va vite se faire un nom sur scène, lors de shows hauts en couleur qui ne sont pas sans rappeler les spectacles de Guignol ou de Tchantchès.
Remplaçant avantageusement la narration classique, la musique sert de faire-valoir à ces vingt marionnettes complètement déjantées, sans pour autant être médiocre: sur disque comme sur scène, Puppetmastaz dépense son énergie sans compter, avec générosité et un réel talent, selon l'adage: “Je fais mon travail avec sérieux sans pour autant me prendre au sérieux”.

Invitant le public à apporter ses propres marionnettes en concert («Bring your own puppet and join the movement!»), Puppetmastaz détruit tous les clichés sur son passage, élevant l'amusement pur au rang d'art à part entière, comme il se doit.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit: faire ce que l'on aime et aimer ce que l'on fait!

Catherine Thieron

 

 

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