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Critique

VIVA LALDJÉRIE

publié le

Alger de nos jours. Un petit hôtel va être le théâtre

 

Alger de nos jours. Un petit hôtel va être le théâtre de rêves et d'espoirs fous. Rêve de Papicha, ancienne danseuse de cabaret, qui songe avec nostalgie à sa gloire ancienne et qui regrette cet Alger où l'on pouvait s'amuser et être insouciant. Rêve de sa fille Goucem, 27 ans, qui espère que son amant va quitter sa femme pour l'épouser, désir vain et vite brisé. La seule qui ne rêve pas c'est Fifi, une prostituée au grand cœur qui vit au jour le jour sans trop se poser de question. Elle ne sera pas la plus chanceuse de l'histoire.
Le jeune et prometteur réalisateur Nadir Moknèche filme, au travers des destins entrecroisés de ces personnages, une Algérie qui vient de se réveiller d'un long cauchemar hanté de « barbus », où la réalité n'a pas encore repris pied. C'est la somnolence de l'insouciance, trop de brouillard pour pouvoir fixer des repères. Viva Ladjérie est un film sensible et touchant, empreint d'une atmosphère toute particulière, à la fois douce et âpre, brillamment interprété par un duo de charme féminin : Lubna Azabal et Biyouna.
(Thierry Moutoy, Uccle)

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